Dans des vidéos qui ont fait le tour du net, des dizaines d’influenceurs canadiens ont fait la fête dans un avion de la compagnie Sunwing à destination de Cancún au Mexique, ce qui a provoqué une forte indignation sur les réseaux sociaux, a rapporté le journal électronique francais.rt.com.
La polémique autour de la privatisation, le 31 décembre, d’un vol Montréal-Cancun, a fait également réagir le Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Des influenceurs québécois risquent des amendes salées et d’être bannis de compagnies aériennes après avoir enfreint des règles de l’aviation durant un gros party qui a dérapé à bord d’un vol pour Cancún. #covid #polqc
Extrait de la fête ci-dessous 📸https://t.co/nGfRjY8uOj pic.twitter.com/kBzZwfp4EQ
— Francis Pilon (@FrancisPilon_) January 4, 2022
« Quand une gang de sans-dessein (une bande d’idiots) décide de partir comme des Ostrogoths en vacances, c’est extrêmement frustrant, démoralisant (… ) La vaste majorité des gens de ce pays sait qu’il faut faire des sacrifices pour se protéger les uns les autres », a affirmé le Premier ministre canadien lors d’une conférence de presse.
+ Aller très agité… Retour annulé +
Au cours d’un vol privé entre Montréal et Cancun le 30 décembre 2021, « un groupe de passagers a adopté un comportement turbulent et a contrevenu au règlement de l’aviation canadien ainsi qu’à plusieurs règlements de santé publique », a expliqué la compagnie aérienne Sunwing à l’AFP.
Le vol a rapidement dérapé lorsque des passagers se sont mis à « fumer, boire leur alcool personnel, danser sans masque et même avoir des ébats sexuels».
2/2 Nous confirmons que ceux-ci se verront refuser l’embarquement en vertu de nos obligations légales et règlementaires d’assurer la sécurité de nos passagers et des membres de l’équipage, qui est notre priorité absolue.
— Air Transat (@airtransat) January 5, 2022
Une fois de retour dans leur pays, les protagonistes en question s’exposent à des amendes pouvant aller jusqu’à 5000 $ par infraction, souligne le journal.
Et d’ajouter que : «Le ministère a également averti que toute personne donnant de fausses informations à un fonctionnaire du gouvernement canadien était passible d’une amende pouvant atteindre 750 000 dollars, d’une peine de six mois de prison ou des deux».