Analyse – Traduction, outil puissant de communication tous-azimuts du troisième millénaire

‘’Amour solide’’ (2021), œuvre artistique de Soundousse Belayachi célébrant la communication interculturelle “Translation is at best an echo.” George Borrow

Par Dr Mohamed Chtatou

Qu’est-ce que la traduction ? Qu’est-ce qu’une langue ? Qu’est-ce que la communication ? 

La traduction est aujourd’hui si essentielle et si répandue qu’elle est devenue un terme analytique central pour le contact des cultures, et un paradigme pour l’étude de nombreux aspects différents de notre monde multilingue.

Si le langage est la plus grande invention de l’humanité, il est extrêmement ironique qu’il n’ait en fait jamais été inventé. L’origine du langage reste aussi mystérieuse aujourd’hui qu’elle l’était aux temps bibliques.

La langue et la communication

Le langage est un moyen qui aide à la transmission des pensées et des sentiments entre deux ou plusieurs individus. De même, le langage nous permet d’exprimer nos sentiments et nos pensées par le biais de sons, de symboles, de mots écrits ou parlés, de postures, de gestes ou de signes, etc. Ainsi, nous pouvons poursuivre la communication par le biais du langage.

De plus, la langue est le premier moyen de communication. Par-dessus tout, le but premier d’une langue est de faciliter nos pensées difficiles et complexes. Sans la langue, il est impossible de créer une conversation ou une communication efficace. Nous savons que différents pays utilisent différentes langues pour communiquer. Il existe plus de 7139 langues dans le monde.

La langue représente la culture d’un pays. Il est certain que la langue est unique à notre espèce car c’est le seul moyen d’exprimer nos idées et nos coutumes incomparables au sein de différentes cultures et sociétés. En général, la langue est principalement affectée par des objectifs personnels, culturels, institutionnels et organisationnels.

Patrick Charaudeau interroge la dimension culturelle du langage comme suit :

‘’Quoi de plus complexe que la question de la dimension culturelle du langage, qui se double de la question de l’identité ? On peut dire que quatre séries de questions se posent à ce propos : (i) Qu’est-ce que l’identité d’un individu, qu’est-ce que l’identité sociale et/ou culturelle d’un groupe, et sont-ce les mêmes ? (ii) Qui juge de l’identité d’un groupe, est-ce le groupe lui-même sur lui-même, ou est-ce un autre, extérieur au groupe ? (iii) Par quoi se constitue l’identité, par le comportement des individus dans leur vie collective, par leur langage ? (iv) Comment décrire et mesurer ces comportements et les faits de langage qui les caractérisent ? Ces questions montrent que traiter de la dimension culturelle du langage n’est pas affaire aisée, d’autant moins qu’il s’agit de savoir de quoi l’on parle quand on parle de langage : s’agit-il de la langue dont on dit qu’elle est la marque par excellence de l’identité d’un peuple ? S’agit-il du discours qui représente les manières de parler propres à un individu ? ‘’

Avant l’invention des mots écrits, le langage utilisait d’abord des moyens de transmission auditifs, par le biais de grognements, de sifflements ou de battements de tambour. Dans certains cas, des moyens tactiles ou visuels, comme des dessins, des signaux de main, des signaux de feu ou de fumée, étaient utilisés comme moyen de communication. Par la suite, au fil des ans, nous avons assisté à des changements de langage qui ont fini par modifier le processus de communication.

Selon la définition de la communication, il s’agit d’un processus d’échange d’idées, de pensées et d’informations d’une personne à une autre, de manière verbale ou non verbale.

La communication ne comporte que sept étapes simples : l’expéditeur, le processus d’encodage, le message, le canal, le récepteur, le processus de décodage et le retour d’information (feedback). De même, le retour d’information (feeback) est l’une des parties les plus cruciales de ce processus. Une communication n’est pas une communication s’il n’y a pas de retour d’information. Par-dessus tout, nous pouvons classer la communication en cinq catégories : i) verbale, ii) non verbale, iii) écrite/texte, iv) écoute/audio et visuelle (tableaux, graphiques, etc.).

Bruno Joly introduit la communication comme suit :

‘’La communication, c’est l’action de communiquer, de transmettre, d’informer. Cette fonction désigne l’étude générale du langage sous trois aspects :
l’expression (celui qui utilise ce type de communication cherche à communiquer une intention, une émotion, un état de conscience) ; la représentation (donne des informations sur les événements, retransmet un savoir) ; l’action sur autrui (cherche à convaincre, à séduire, à influencer autrui, transmet des ordres, intime des interdictions). La communication déborde l’expression verbale et utilise de nombreux signaux mimiques ou gestuels, des techniques nouvelles et de nouveaux supports (informatique, téléphone mobile, numérique…). La communication permet l’échange d’informations entre les personnes (échange interpersonnel) mais aussi à travers notre société par le biais des acteurs de la communication. Ainsi, l’entreprise dispose de moyens et de techniques lui permettant de véhiculer ces informations. Elle adopte des stratégies de communication afin de pouvoir se développer. ‘’

Le langage et la communication sont essentiels pour une conversation efficace. En effet, tous les êtres humains de ce monde communiquent dans leur langue maternelle. Le langage et la communication sont si étroitement liés que les gens ne peuvent parfois pas diagnostiquer rapidement leurs différences. Par conséquent, ils pensent que les deux ont la même signification. Mais, en réalité, il existe des différences logiques entre la langue et la communication.

La langue, la communication, et la traduction

Il existe une étroite parenté entre la communication, la langue et la traduction. D’une manière générale la communication est le partage d’informations ou de renseignements. Le moyen de communication le plus courant est le langage. En outre, des moyens non linguistiques tels que la cinétique du corps, les symboles, les codes et les signaux sont également utilisés pour diriger la communication.

La traduction, depuis le tout début, a été une forme de communication des pensées entre différentes personnes, cultures et pays. Le traducteur, avant d’être un « écrivain » en tant que tel, est avant tout un « transporteur de messages ». Dans la plupart des cas, la traduction doit être comprise comme le processus par lequel un message exprimé dans une langue source spécifique est transformé linguistiquement afin d’être compris par les lecteurs de la langue cible consiste essentiellement à transmettre le sens exprimé par l’auteur original. Il forme un pont entre deux langues : la langue source et la langue cible.

L’honnêteté et la fidélité de la traduction dépendent de la proximité du traducteur avec les deux langues. Même la plus petite erreur dans la compréhension de l’une ou l’autre des langues rend la communication inefficace et vide de sens. Nida déclare que :

‘’la traduction consiste à produire dans la langue réceptrice l’équivalent naturel le plus proche du message de la langue source d’abord dans le sens et ensuite dans le style’’.

Le traducteur doit donc veiller au sens et au style pour que la communication soit efficace. De cette façon, le traducteur agit en décodeur et ensuite en tant que ré-codeur qui comprend le texte et l’interprète ensuite au récepteur dans son véritable esprit. Il est donc le véritable facilitateur de la communication.

Tout en définissant la communication et de la traduction, il est pertinent de citer les vues de Gadamer, qui n’a jamais considéré la communication comme le passage d’informations d’une personne à une autre, mais comme un sujet devenant mutuellement accessible à deux ou plusieurs personnes.

Il a également déclaré que :  

 »C’est pourquoi les systèmes inventés de communication artificielle ne sont jamais des langues. Car les langues artificielles, comme les langues secrètes ou les systèmes de symboles mathématiques, n’ont aucun fondement dans une communauté de langage ou de vie ; elles ne sont introduites et appliquées que comme moyens et outils de communication. « 

Et que notre monde verbal ne doit pas être conçu comme une barrière à la connaissance, mais plutôt comme quelque chose qui englobe tout, toujours ouvert à toutes les intuitions possibles, même si le langage en tant que langage peut être comparé à tout autre acte de communication.

La traduction est un art de communication

La traduction n’est peut-être pas le premier domaine d’expression qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à la créativité, mais elle devrait l’être : un bon traducteur est constamment à la recherche d’un équilibre entre plusieurs cultures, langues et mentalités.

Contrairement à la croyance populaire, le travail d’un traducteur ne se limite pas à obtenir l’équivalent de chaque mot dans un autre dialecte et à s’en tenir là. Il exige de la créativité et de la compréhension pour restituer avec précision l’effet du texte source, quel qu’il soit.

Dans son essai fondamental de 1921 intitulé « The Task of the Translator », Walter Benjamin propose que la traduction soit une forme d’écriture artistique, plus proche de la poésie que d’un processus mécanique de conversion. C’est une idée qui s’est avérée beaucoup plus proche de la réalité de ce que fait généralement un traducteur.

Ces derniers temps, le sens et les moyens de la communication ont changé de façon spectaculaire, et les traducteurs se sont retrouvés à prendre une nouvelle direction, à adapter leurs objectifs et leur vision professionnelle afin de refléter la situation actuelle.

Parce que la technologie d’aujourd’hui rend la communication quotidienne, entre les cultures, banale, le traducteur ne se considère plus comme une personne isolée, mais comme un ambassadeur mondial offrant ses services à un public toujours plus large.

Au fur et à mesure que le monde se mondialise et que de plus en plus de cultures s’efforcent de communiquer entre elles, les traducteurs se rendent compte de l’importance de leur travail. De plus en plus, nous devons non seulement être capable de communiquer dans les autres langues, mais aussi avoir une compréhension du contexte culturel de ceux avec qui nous traitons, afin que nos entreprises puissent réussir. Même si nous devenons plus avisés en tant qu’employés et en tant que consommateurs, les traductions doivent être parfaites dans notre langue maternelle, sinon le message échouera – qu’il s’agisse d’une publicité pour une entreprise de plusieurs milliards d’euros ou d’un projet de développement.

Pour un vrai professionnel, la traduction est d’abord un art, puis le traducteur peut en faire un métier. L’art de la traduction n’est pas facile, parce qu’il exige de nombreuses compétences et que le traducteur a la responsabilité de transmettre le message original dans la langue cible de sorte que le lecteur ne perçoive pas la différence entre l’original et la traduction.

Essentiellement, la traduction est un art, car le traducteur essaie de comprendre ce que l’on veut dire dans une langue, puis de peindre une image de ce que l’on veut dire dans l’autre langue. Lorsque vous avez affaire à des cultures et à des ethnies différentes, vous traduisez réellement un message et ce qui est prévu par l’orateur dans la nouvelle culture, en y ajoutant maintenant une couche de sensibilité culturelle. Nous avons tous entendu parler du récent président américain et de ses remarques. À plusieurs reprises, il a tenu des propos que l’interprète n’a pas pu traduire, car ils auraient constitué une offense absolue pour une personne de l’autre langue.

Le traducteur a donc dû faire preuve de créativité pour trouver un moyen de communiquer son message au public cible sans calomnier la personne qui l’a dit. Le traducteur doit réfléchir au sens réel et aux intentions de la personne pour laquelle il traduit avant d’interpréter le message. Un traducteur doit vraiment comprendre un message et le peindre dans la langue cible de manière à ce qu’il soit compris dans le sens voulu plutôt que dans le sens littéral.

C’est pourquoi on pense que la traduction est un art, car elle donne au traducteur la possibilité de peindre l’image de ce qu’il croit être le sens de l’autre. Et ceci est subjectif, de nombreux traducteurs peuvent traduire un message différemment. Il est parfois très difficile de comprendre ce que les gens veulent dire dans leur langue maternelle en anglais et encore moins de le traduire dans une autre langue. Traduire quelque chose est sans aucun doute un processus créatif et plus nous comprenons les intentions de l’auteur, ce qu’il veut vraiment dire, plus il sera facile de peindre cette image dans la langue cible. Mais cela demande toujours une énorme dose de créativité, car certaines choses ne se traduisent tout simplement pas.

Le traducteur, un communicateur efficace

À l’époque moderne, le traducteur joue le rôle de communicateur. Le traducteur est chargé de veiller à la bonne transmission du message qu’un auteur veut faire passer.

Dans la vie privée et professionnelle, l’absence d’échanges oraux ne doit pas être un frein à une bonne communication, car il existe un autre moyen de transmettre efficacement des informations : la traduction. La traduction existe depuis des siècles et les gens l’ont utilisée pour diffuser leur religion, faciliter le commerce, transférer des connaissances et améliorer l’apprentissage.

On peut définir la traduction comme la transmission d’informations ou de tout contenu écrit de la langue source vers une langue cible. L’objectif de la traduction est de restituer l’intention et le ton originaux du message. Elle tient compte des différences régionales et culturelles entre l’auteur ou la source originale du message et les utilisateurs visés.

Un traducteur de langue comble le fossé de la communication entre des personnes de cultures différentes qui parlent des langues différentes. Alors que le monde se rétrécit en raison de la mondialisation, les différences linguistiques persistent, et les personnes d’autres cultures préfèrent communiquer dans leur langue. Il est donc essentiel de recourir à des services de traduction pour assurer une bonne communication.

Qu’il s’agisse d’une traduction à usage personnel, professionnel ou international, un traducteur s’efforce de faciliter la communication par la traduction. En l’absence de moyens verbaux, le traducteur devient le communicateur, utilisant les mots écrits pour transmettre le sens du contenu écrit aux utilisateurs prévus du document traduit.

Le traducteur communique les idées de l’auteur dans d’autres langues en comprenant le contexte du document pour trouver l’intention de l’auteur. La traduction sera difficile si le traducteur ne parvient pas à en saisir le sens. En outre, le traducteur doit comprendre la relation entre le contenu et l’utilisateur final.

Il est essentiel de capter le bon ton de voix des documents sources. La qualité d’une traduction dépend de la manière dont le traducteur saisit la conviction, l’émotion et les nuances de la source, et les dépeint dans la traduction en choisissant soigneusement les mots et les phrases à utiliser dans la langue cible.

De même, il incombe au traducteur d’être précis et articulé tout en veillant à ce que la langue soit appropriée pour l’utilisateur cible.

La traduction touche presque tous les aspects de la vie, des affaires et de la gouvernance. Ce processus est le moyen le plus efficace d’obtenir une compréhension mutuelle entre des personnes de cultures différentes.

Bien qu’il y ait une prolifération de traducteurs instantanés, qui sont des applications de traduction automatique qu’on peut trouver sur le web, ces applications ne peuvent pas reproduire le travail des traducteurs humains. Le processus de traduction est complexe, et il faut du temps pour le mener à bien. Le traducteur doit maîtriser une paire de langues, ainsi que d’excellentes compétences rédactionnelles. Le traducteur humain tient compte du contexte du contenu écrit avant de le transposer dans la langue souhaitée, car la traduction n’implique pas souvent une substitution directe mot à mot.

L’anglais est une langue pratique à utiliser, mais l’ouverture de nouveaux marchés nécessite d’améliorer le processus de communication écrite. La communication au moyen de dialectes et de langues locales est désormais presque la norme. L’internet et les technologies de communication modernes permettent aux personnes et aux organisations d’atteindre un public plus large. Mais avec les différences de langue, la demande de traducteurs humains, et non de traducteurs instantanés, devient plus urgente.

La Tour de Babel  par Pieter Bruegel the Elder on Wikimedia Commons

La traduction comme outil de communication

La communication est essentielle à la compréhension mutuelle et à l’entente. Étant donné que certaines données et informations ne peuvent pas être partagées verbalement, la traduction doit jouer le rôle crucial d’outil de communication le plus indispensable, un traducteur garantissant la qualité et l’exactitude du message.

La traduction est un moyen efficace de communication interculturelle. La communication verbale ne permet pas de partager de grandes quantités d’informations. Si les services d’interprétation permettent un échange verbal en temps réel, vous avez toujours besoin de services de traduction pour les informations écrites volumineuses. Vous ne pouvez pas transférer des volumes de documents écrits tels que des manuels de formation, des règles et règlements, des instructions pour le fonctionnement d’une machine, des instructions pour l’assemblage d’une machine ou d’un appareil, des informations sur un produit, des recherches, des résultats de tests, des contrats, etc. par le biais de la communication verbale.

La communication devient utile lorsque vous pouvez transmettre des informations et des pensées de manière à ce que le lecteur ou l’utilisateur visé comprenne le message. Le traducteur n’est pas l’auteur original mais est chargé de transférer la communication au nom de l’auteur.

Pour situer la traduction dans le cours de l’histoire, Maddalena de Carlo nous informe :

‘’La naissance d’une véritable discipline concernant la traduction se place autour des années 1980, époque à laquelle se situe pour Nergaard la troisième génération. Il ne s’agit ni d’une science ni d’une théorie mais d’un domaine de recherche, reconnu maintenant, en milieu anglo-américain, sous le nom de Translation Studies. Si dans le passage de la première à la deuxième génération l’attention s’était déplacée de la langue comme structure à son fonctionnement comme discours, à présent la traduction est considérée comme une pratique et une communication interculturelles. L’émergence de cultures post-coloniales et les instances de l’anthropologie culturelle ont sans doute stimulé une nouvelle réflexion sur les concepts de langue maternelle, de langue étrangère et de nationalité ainsi que sur les rapports entre languescultures dominantes et langues-cultures dominées. Ce changement de perspective a amené les spécialistes du domaine à parler de cultural turn. ‘’

Traduction : L’importance de la communication 

La communication est décrite comme un acte d’échange d’idées, d’informations ou de messages d’une personne ou d’un lieu à un autre, via des mots ou des signes qui sont compris des deux parties. C’est une activité cruciale pour tout groupe d’êtres, car c’est le moyen par lequel les membres du groupe coopèrent ensemble.

La communication est nécessaire pour que tout groupe fonctionne efficacement. Il s’agit essentiellement d’une activité bidirectionnelle, composée de sept éléments principaux : expéditeur, message, codage, canal, récepteur, décodage et retour d’information (feedback).

Un message est encodé puis envoyé d’un individu (expéditeur) à un autre (récepteur), via un canal. Ce message est ensuite décodé et fait l’objet d’un retour, s’il est communiqué efficacement.

Pour Jumir Machado da Silva, la communication est d’une importance capitale pour l’imaginaire :

“Il n’y a pas d’imaginaire sans communication. Dans l’ère postindustrielle, il n’y pas non plus d’imaginaire sans des technologies de plus en plus sophistiquées. Le moulin (la littérature) à vent reste l’imaginaire d’une époque révolue, il est là comme un vestige, comme la trace d’une impossible pureté, d’un impossible retour en arrière vers le paradis perdu des technologies premières et en parfaite syntonie avec la nature ; mais on a connu l’époque de la révolution industrielle des technologies de l’imaginaire : l’ère des médias. Avec eux on a dépassé une frontière. Et quand on dépasse des frontières on éprouve nécessairement le besoin de recourir à la traduction pour se comprendre. ‘’

La communication est ce qui nous permet d’interagir avec les autres et le monde. Grâce à la communication, nous apprenons et partageons des informations qui façonnent notre vie et nos expériences.

Il faut parfois toute une vie pour maîtriser les compétences en communication, mais il est important d’essayer de communiquer aussi efficacement que possible. Les compétences en communication affectent non seulement la vie personnelle, mais aussi la vie professionnelle.

La communication et la traduction sont des compétences interdépendantes. C’est la traduction qui rend possible la communication interculturelle, transnationale et intralinguistique. Il n’est pas exagéré d’affirmer que le besoin de traduction suit souvent le besoin de communication. Compte tenu de l’éventail des compétences en langues étrangères et maternelles disponibles dans le monde, communiquer dans n’importe quelle langue peut représenter un défi, et c’est exactement là que le besoin de traduction intervient. La traduction convertit le contenu d’une langue à une autre et le rend accessible.  Une mauvaise traduction a souvent pour conséquence de détruire la qualité d’une pensée et, dans le pire des cas, de transmettre un message totalement erroné au destinataire final.

Un bon traducteur est celui qui non seulement connaît les deux langues, mais aussi les deux cultures, c’est-à-dire qu’il est non seulement bilingue, mais aussi biculturel. De même qu’il est nécessaire pour un conducteur de vérifier l’huile avant de conduire, il est vital d’analyser les éléments culturels avant de traduire. Les signaux routiers sont des stratégies de traduction utilisées dans ce processus qui évitent au traducteur de s’éloigner du contenu original.

Fondamentalement, dans le processus de traduction, les traducteurs commencent par comprendre le texte original ; ils en absorbent l’essentiel, recherchent l’expression équivalente et la révisent enfin pour purifier le texte de tout élément non naturel du point de vue de la langue cible. Il s’agit en effet d’une tâche pleine de responsabilités ; une petite erreur de la part du traducteur peut être fatale. Il existe de nombreux exemples où le discours d’un dirigeant étranger peut être traduit pour donner une fausse impression et correspondre aux idéaux et aux politiques d’un dirigeant local/national. Dans de tels cas, la traduction peut être utilisée pour désinformer et tromper délibérément.

Différences entre le langage et la communication

Traditionnellement, l’importance de la communication a été longtemps débattue, que ce soit dans forme « pure » (la communication en tant que telle), ou combinée avec d’autres mots-clés, tels que la culture, mondialisation, efficacité, etc. Nous voudrions soutenir que la traduction, du début, a été une forme de communication de pensées entre diverses cultures.

Différents types de canaux sont disponibles pour le langage et la communication. Il s’agit du face-à-face, des appels téléphoniques, des courriels, des plateformes de médias sociaux, des brochures, des publicités, de la télévision, des panneaux, des rapports, etc.

Cependant, le langage et la communication sont parfois des processus très complexes. Vous devez tenir compte de plusieurs types de variables comme les situations, les différents genres, le support et la méthode de transmission, etc. En outre, il existe plusieurs facteurs clés que vous devez comprendre au moment de communiquer et d’utiliser la langue. Consultez donc les principaux facteurs ci-dessous :

1. Le contexte dans le langage et la communication :

L’expéditeur et le destinataire doivent tous deux tenir compte du contexte du message. Sans tenir compte du contexte et de la situation, si un expéditeur envoie un message, ce message ne sera pas convaincant. Il peut causer des problèmes.

Le contexte dans le langage et la communication est très important.

2. Le retour d’information :

Après avoir reçu le message de l’expéditeur, il faut se souvenir de ce que le destinataire a dit, c’est ce que l’on appelle le retour d’information (feedback). En général, le feedback vient du côté du récepteur. Il peut être à la fois verbal et non-verbal. Le langage corporel, le ton de la voix, les expressions sont le feedback non-verbal.

Le retour d’information est l’un des facteurs clés les plus importants de la communication.

3. Le canal dans le langage et la communication :

Il existe différents types de canaux disponibles pour la communication. Comme le face-à-face, les appels téléphoniques, les e-mails, les plateformes de médias sociaux, les brochures, les publicités, la télévision, les panneaux, les rapports, etc. En attendant, vous devez choisir le meilleur canal au moment de la communication, en tenant compte du contexte, de l’urgence et du coût de la communication.

4. Compréhensible :

La communication doit être compréhensible pour les deux parties. Si l’une des parties ne comprend pas, le contact n’a aucune valeur. Par exemple, supposons que vous ayez envoyé un message à une partie chinoise dans votre langue maternelle en tant qu’hispanophone. Mais il ne comprend pas votre langue maternelle.

La compréhensibilité joue un rôle central dans le langage et la communication.

Pensez-vous que la communication va être parfaite ? Non, car il y a un manque de compréhension. La compréhension est donc l’un des éléments essentiels de la communication.

Dans ces circonstances, différents services de traduction et d’interprétation vous aident à envoyer et à recevoir un message compréhensible.

5. Conscience émotionnelle :

Les êtres humains sont émotionnels. Ils prennent des décisions en fonction de leurs émotions. De plus, nous communiquons pour partager nos sentiments. Nous ne pouvons pas franchir une seule étape du processus de communication sans tenir compte de la conscience émotionnelle.

La conscience émotionnelle est très importante pour le langage et la communication.

Comment la conscience émotionnelle peut-elle influencer notre communication ? Supposons qu’une personne soit de mauvaise humeur. Si vous ne comprenez pas son point de vue et que vous vous contentez de parler sans arrêt, cela peut l’irriter davantage. En conséquence, une bonne communication ne peut avoir lieu. Nous devons donc tenir compte de l’humeur de l’autre avant de commencer à communiquer.

Pour Nadia Gauducheau, la communication des émotions dans les échanges construit les relations sociales :

‘’…de nombreuses théories en psychologie sociale montrent que l’expression des émotions est impliquée dans la construction de relations sociales, à travers le dévoilement de soi (Berger, 2002). Le dévoilement de soi est défini comme le processus par lequel une personne révèle verbalement des informations sur elle-même à autrui, sur ses pensées, ses sentiments, ses expériences (Dindia, 2002). Ce partage d’informations affectives personnelles (sentiments, expériences affectives) permet de construire une relation intime, marquée par une connaissance mutuelle et une satisfaction (Dindia, 2002). ‘’

Une traduction de qualité pour une communication de qualité

Face à la mondialisation et aux progrès technologiques, les frontières commerciales n’existent plus, et la possibilité d’étendre ses activités à différents marchés, partout dans le monde, représente une excellente perspective pour de nombreuses entreprises.

Une communication claire est l’un des fondements de toute entreprise prospère. Et lorsqu’il s’agit de communication destinée à un public étranger, ce facteur exige encore plus d’attention. Les marques mondiales et les leaders du marché en sont bien conscients et considèrent cette question comme stratégique au sein de leur entreprise, car ils savent que cet aspect se reflète directement sur les ventes de leur marque.

Un message qui doit être transmis d’une langue à l’autre doit être traité de manière professionnelle, et cela va bien au-delà d’une traduction « froide » d’une langue à l’autre.

Par exemple, il ne suffit pas que le professionnel chargé du travail connaisse les langues source et cible. Une traduction de qualité doit être réalisée par un locuteur natif, résidant dans le pays auquel le message est destiné, et spécialisé dans le segment de marché de l’entreprise. En effet, la traduction exige une compréhension approfondie du contenu original, une connaissance approfondie de la culture locale, de la terminologie et des aspects politiques, économiques et juridiques du pays de la langue cible.

Pour preuve, une récente enquête menée par le cabinet de conseil international Common Sense Advisory indique que 75 % des consommateurs préfèrent acheter des produits et des services dans leur langue maternelle. En d’autres termes, si la communication ne semble pas naturelle au consommateur, il sera apparent que le matériel a été traduit, et cela empêchera inconsciemment le public de devenir des clients.

Un autre point important à souligner est que les entreprises qui considèrent la communication comme un facteur stratégique comprennent qu’une traduction de qualité implique un capital humain important, c’est pourquoi elle doit être traitée via un processus qui permet la révision et d’autres étapes d’assurance qualité.

Dans ce contexte, les services de traduction apparaissent comme une passerelle importante vers le monde des affaires globalisé, car une traduction de qualité a le pouvoir de surmonter les barrières et de rapprocher les entreprises de leur public cible.

D’un autre côté, les documents de mauvaise qualité peuvent avoir un impact négatif sur les affaires, entraînant des problèmes de communication, des retouches, des délais non respectés et une baisse des ventes et des revenus de l’entreprise, sans compter d’autres problèmes tels que la nécessité de rappeler le produit, des amendes pour non-respect des règles locales, etc.

Actuellement, le principal défi dans ce domaine est de faire prendre conscience aux entreprises de cette réalité, car le marché est très fragmenté et la traduction est souvent considérée comme une simple activité, une marchandise, ce qui n’est pas le cas.

Les agences de traduction professionnelles utilisent la technologie au profit de la sensibilité humaine et adoptent un processus de qualité strict, qui implique le travail de spécialistes dans différents domaines, tels que des traducteurs, des rédacteurs, des chefs de projet, des experts en PAO ( Publication Assistée par Ordinateur), etc. Les étapes de qualité, réalisées par différentes personnes sur un même projet, minimisent les risques de livrer au client un matériel contenant des erreurs.

Par conséquent, les services offerts par ces agences professionnelles représentent un investissement différent de celui, par exemple, des agences qui considèrent la traduction comme une activité isolée. Le prix et le service offert sont très différents entre ces deux types d’agences. Le principal impact sur les entreprises qui choisissent un partenaire de traduction en se basant uniquement sur le prix est qu’elles courent un risque majeur de mettre leur entreprise dans une situation très délicate, sans parler du stress lié aux délais et aux reprises, qui retombe sur les épaules du professionnel en charge du projet.

Pour résoudre cette impasse, la meilleure voie à suivre est que les entreprises commencent à rechercher davantage d’informations pour mieux comprendre les différences entre les services disponibles sur le marché et, surtout, que l’utilisateur de la traduction s’implique dans le processus d’achat.

Dans les grandes entreprises, le service des achats est souvent chargé d’engager ce type de service pour les autres divisions de l’organisation. Si l’acheteur considère la traduction comme une marchandise, il sera très probable qu’il choisisse un prestataire de services en se basant uniquement sur le prix, ce qui ne représente pas toujours le meilleur service.

Dans ce cas, l’idéal serait que l’utilisateur indique certains points d’évaluation à prendre en compte lors de la recherche, tels que : l’étendue du service contracté, le processus adopté par le prestataire, l’infrastructure du prestataire en termes de technologie, de savoir-faire, de capacité de production, de sauvegarde des fichiers et de garantie de la confidentialité des informations.

Les marques mondiales comprennent aujourd’hui cette importance et apprécient la qualité de la traduction. La prochaine étape consiste à faire prendre conscience à toutes les entreprises demandeuses de services de traduction qu’une bonne communication est un élément clé pour celles qui souhaitent se démarquer sur le marché et développer leurs activités en toute confiance.

La traduction en tant que communication interculturelle

Au cours des dernières décennies, le concept de traduction a été considéré comme un phénomène social, philosophique et culturel. Les chercheurs russes et étrangers traitent la traduction comme un « carrefour des cultures », des sciences et de la morale humaine, exprimant ainsi son rôle dans le processus de communication interculturelle.

Pour Jean-Louis Cordonnier, le domaine de la culture est un champ important pour la traduction :

‘’La problématique de la culture constitue désormais un champ de recherche primordial pour travailler à une théorie de la traduction. On se situe ici au niveau du sol archéologique, c’est-à-dire au niveau des modes d’être de la culture, et de leurs interactions avec les modes de traduire. La traduction n’étant jamais une opération neutre, il convient de mettre en évidence les interventions du traducteur réalisées dans le cadre de son appartenance à telle ou telle culture. Mais il ne faut pas non plus réifier la culture, et il faut mettre en relief également les interventions d’ordre purement individuel. Cette relation à la culture est d’une grande importance puisque le traducteur, étant au cœur des relations d’altérité, constitue de par son activité traduisante, l’identité de sa propre culture. Il s’agit de passer aujourd’hui d’un ethnocentrisme négatif, procédant à l’effacement de l’Autre, à un ethnocentrisme positif réalisant par la « montre » de l’Autre, la tâche de constitution de l’identité propre. Ce dévoilement pour l’identité passe par la critique de la dichotomie par trop simpliste « cibliste/sourcier », qui est prisonnière de la langue. Le traducteur se donnera en revanche comme tâche, la « montre » du discours de l’Autre. Cette problématique interculturelle est examinée à travers cinq champs clés dans lesquels se déploie l’activité traduisante : altérité, histoire, critique, éthique et tâches de la traduction. ‘’

Le problème des relations entre langue, culture et locuteur est l’un des problèmes fondamentaux de la linguistique moderne. Ce problème est défini par de nombreux chercheurs comme « anthropologique ». La langue est le reflet de la culture d’un groupe ethnique, un moyen de transmission des valeurs culturelles à travers les générations et le principal outil de la cognition. Comme la langue fixe les paramètres de la perception humaine du monde et les stéréotypes du comportement quotidien, toute recherche linguistique dans le domaine de la sémantique de la langue traite des interrelations entre les concepts de langue, de culture et de personnalité.

Parallèlement, la mondialisation des cultures actualise le concept de communication interculturelle. Dans de nombreux domaines, tels que la linguistique, la critique littéraire, les études culturelles, la sociologie, la psychologie, de nouvelles recherches sont consacrées au problème de la communication interculturelle. La situation politique et sociale du monde moderne engendre le problème d’une communication adéquate, mais parler d’adéquation n’est possible qu’à condition d’une compréhension mutuelle totale entre les représentants de cultures différentes s’exprimant dans des langues différentes.

Il est important de noter que la traduction est le mécanisme de base de la communication interculturelle. Grâce à la traduction, les langues interagissent, s’influencent mutuellement, s’enrichissent et changent. Dans la traduction de textes représentant une certaine culture nationale, non seulement la langue cible, dans laquelle pénètrent les mots désignant les réalités d’une autre culture, mais aussi la culture réceptrice sont exposées à une certaine influence. Cependant, le compromis entre deux cultures nationales interactives n’est pas toujours atteint en faveur de la culture qui a généré le texte original. Les changements radicaux du contexte culturel et historique d’un matériau traduit doivent toujours être justifiés, pertinents, plausibles et cohérents. Les déplacements culturels inappropriés ou incohérents déforment l’image et créent chez le lecteur une idée erronée de la culture initiale et de l’intention de l’auteur.

La traduction joue un rôle majeur lorsqu’il s’agit de comprendre la culture ou de traduire tout document dans la culture respective. Par exemple, si un service de traduction à Mumbai travaille sur un document commercial pour un client britannique, le ton, l’argot et la langue doivent être conformes à la culture d’entreprise britannique. C’est là que l’importance de la traduction dans la culture vient au rôle.

Une bonne traduction donne au lecteur la même impression qu’il pourrait avoir en lisant un texte particulier dans sa langue maternelle. L’importance de la traduction dans la culture est qu’elle aide à communiquer les croyances et les idées d’une manière appropriée qui pourrait être comprise par des personnes de différents horizons littéraires et culturels.

On ne peut ignorer l’influence de la culture sur la langue et la traduction. La connaissance d’une autre culture facilite la traduction pour un traducteur et maintient l’exactitude sur un contrôle. Le but de la traduction est d’atteindre l’équivalence sémantique et cela ne peut être réalisé qu’avec une bonne connaissance de la langue cible et des origines culturelles des langues sources.

La traduction a commencé pour qu’il n’y ait pas de fossé de communication entre les États-nations et qu’il puisse y avoir des échanges commerciaux et culturels. L’idée était de promouvoir la compréhension entre ces États-nations. La traduction telle qu’elle est définie par Eugene Nida consiste à reproduire dans la langue réceptrice l’équivalent naturel le plus proche de la langue source, d’une part en termes de sens et d’autre part en termes de style. Lorsque nous parlons de garder le sens intact et le style en place, nous sous-entendons que cela devrait aider un lecteur à se connecter au texte et à comprendre les références dans sa propre langue maternelle. La traduction est fortement influencée par les différences culturelles et l’exactitude de tout texte traduit est fortement proportionnelle à la connaissance que le traducteur a d’une autre culture. Cela implique que la traduction teste non seulement les capacités linguistiques d’un traducteur, mais aussi sa connaissance du contexte culturel des langues cibles.

Conclusion : le rôle primordial de la traduction dans la communication

Le but de la traduction est de servir de substitut à l’original, en le rendant intelligible pour les personnes qui ne peuvent pas lire la langue dans laquelle il a été écrit. Cette lourde responsabilité crée un fardeau pour le traducteur. La connaissance de l’histoire est une condition essentielle pour le traducteur d’une œuvre issue d’une culture nationale totalement différente.

La connaissance d’une langue étrangère, de son vocabulaire et de sa grammaire ne suffit pas à rendre le traducteur compétent. Il est indispensable d’avoir une connaissance approfondie de sa propre culture et de sa propre langue et d’être conscient de la culture de la langue source avant de tenter de jeter un pont entre elles.

Dans une variété de domaines comme le domaine scientifique, la recherche académique, les affaires, la gestion, l’éducation, la santé, la culture, la politique, la diplomatie, le développement, etc. la communication interculturelle ne peut être niée. Avec l’aide des voyages, des médias internationaux et l’internet, la communication entre les personnes devient facile. Afin de ne pas isoler le reste du monde et de survivre dans un tel environnement, chacun doit interagir avec les autres. Par conséquent, la communication interculturelle est une nécessité pour tout le monde. La position de la traduction dans la communication interculturelle est fondamentale. Elle est nécessaire à la fois pour le commerce international et les relations sociales.

L’objectif de la traduction est de transmettre les idées et les événements à travers le temps et l’espace pour faire comprendre quelque chose, pour accomplir et prouver des faits. Le monde étant de plus en plus interconnecté, la traduction remplit un rôle primordial en faisant tomber les barrières linguistiques. Du point de vue professionnel, les traducteurs jouent un rôle d’experts en communication interculturelle, de médiateurs et de pont entre les personnes.

La communication interculturelle, d’après Gudykunst, est généralement :

« conceptualisée en tant que communication entre personnes de cultures nationales différentes, et de nombreux chercheurs la limitent à la communication en face à face » .

Cette approche simple n’est cependant pas d’une grande utilité en soi, à moins qu’elle ne soit associée à une conception concrète de la culture.

Définir la communication interculturelle comme « la communication entre des personnes de cultures différentes » est plutôt une démarche préliminaire qui ouvre une série de possibilités pour traiter le phénomène social en question. Un autre éventail de possibilités sont disponibles, en ce qui concerne la dimension interculturelle de la traduction.

La communication interculturelle a existé entre les différents peuples du monde depuis des milliers d’années. Cela a été possible grâce à la traduction. Les traducteurs ont été professionnellement préparés pour éliminer les barrières qui auraient pu entraver la communication au-delà des frontières linguistiques et culturelles.

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Bibliographie:

Baker, Mona. “Linguistics and cultural studies: Complementary or competing paradigms in Translation Studies?” Angelika Lauer, Heidrun Gerzymisch-Arbogast, Johann Haller & Erich Steiner (eds). Übersetzungswissenschaft im Umbruch: Festschrift für Wolfram Wilss. Tübingen: Gunter Narr,1996, pp.9-19.

Bassnett, Susan. “Culture and Translation.” Piotr Kuhiwzcak & Karin Littau (eds). A Companion to Translation Studies. Clevedon: Multilingual Matters, 2007, pp. 13-23.

Bassnett, Susan and André Lefevere. “Introduction. Proust’s Grandmother and the Thousand and One Nights: The Cultural Turn in Translation Studies.” Susan Bassnett and André Lefevere (eds). Translation, History & Culture. London/New York: Routledge, 1990, pp. 1-13.

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