La compagnie aérienne low cost Ryanair a sollicité une autorisation pour effectuer la semaine prochaine des vols au départ du Maroc en vue de rapatrier les ressortissants européens qui y sont bloqués.
Dans un communiqué relayé par le site Simple Flying, l’ambassade d’Irlande à Rabat a annoncé mercredi qu’elle a demandé une autorisation pour permettre à Ryanair d’organiser, le 7 décembre courant, des vols de rapatriement au départ de Marrakech vers Dublin, Barcelone-Madrid, Bruxelles-Charleroi et Milan.
Selon simpleflying.com, s’ils sont approuvés, ces vols devraient permettre à des milliers de ressortissants européens de retourner dans leurs pays.
Pour rappel, les autorités marocaines ont décidé de suspendre l’ensemble des vols de passagers à destination du Royaume pour une durée de deux semaines, suite à l’apparition de cas du nouveau variant Omicron de Covid-19, Omicron (B.1.1.529), notamment en Europe et en Afrique.
Le variant Omicron, séquencé pour la première fois en Afrique du Sud la semaine dernière, s’est répandu dans plus d’une douzaine de pays, dont le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Canada, Hong Kong, le Japon et bien d’autres.
Pour réduire le risque d’importer des cas du nouveau variant, le Maroc a choisi de fermer ses frontières ce qui pose le problème de rapatriement des ressortissants étrangers restés bloqués dans le pays.
Par prudence, le Maroc avait déjà suspendu les vols en provenance du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de l’Allemagne et de la France en raison du nombre élevé de cas de Covid-19.
Alors que l’industrie aéronautique a commencé à trouver ses marques grâce aux vaccinations et aux tests, elle se trouve une nouvelle fois frappée. Les compagnies aériennes sont ainsi contraintes à réduire leurs vols suite aux interdictions sur les voyages.
Pour résumer la menace d’Omicron, le président de la compagnie aérienne Emirates, Sir Tim Clark, a déclaré à Reuters : « Décembre est un mois très important pour le secteur du transport aérien. S’il est perdu, ou si l’hiver est perdu pour de nombreux transporteurs, il y aura des traumatismes importants dans le secteur, certainement dans le secteur de l’aviation et au-delà ».