La Direction générale de la sécurité nationale (DGSN) a adressé la semaine dernière à ses services un mémorandum pour qu’ils veillent à la stricte application de la loi relative à la protection des personnes contre les chiens dangereux, a rapporté le site arabophone Hespress.com.
Pour rappel, selon la loi 56-12 de juillet 2013, est entendu par chiens dangereux « tous les chiens qui se distinguent, au regard de leur race ou de leurs caractéristiques morphologiques, par une agressivité présentant un danger pour l’homme ».
En vertu de cette loi, « la propriété, la détention, la garde, la vente, l’achat, l’exportation, l’importation, l’élevage ou le dressage des catégories de chiens susmentionnés sont interdits ».
Le mémorandum, relayé par Hespress, appelle les agents de la DGSN, aussi bien les éléments de la police judiciaire, de la sécurité publique que des frontières à user de leurs compétences juridiques en matière d’intervention et de répression de toute violation de la loi 56-12.
A noter qu’à plusieurs reprises, des chiens dangereux ont été utilisés par des délinquants contre des policiers lors de leurs interventions ou pour détrousser des citoyens, ce qui a notamment été à l’origine de l’adoption de la loi relative à la protection des personnes contre les chiens dangereux.