L’exposition “À bonne distance(s)”, une sélection de plus de 200 images capturées par les photographes de l’AFP pour raconter les effets d’une pandémie qui a bouleversé l’histoire du monde, se déploie du 29 mars au 30 juin 2021 sur plusieurs sites à Rabat, ville lumière et capitale de la culture.
De New York aux temples de Thaïlande en passant par les places et les ruelles de la vieille ville de la capitale Rabat, l’exposition raconte les effets d’une pandémie qui aura marqué l’histoire humaine.
Lors d’une conference de presse mardi, le président de la FNM, Mehdi Qotbi a expliqué que cette exposition n’est que le début de la fête de la photographie, célébrée par la Fondation nationale des musées (FNM). Fruit d’une collaboration entre l’Agence France-Presse (AFP), l’Institut français du Maroc et la Fondation nationale des musées du Maroc (FNM).
M. Qotbi s’est dit “heureux de cette coopération qui ne date pas d’aujourd’hui avec l’Institut français, tout en remerciant l’AFP d’avoir réuni ces photos et donné la primeur au public marocain de voir cette perception des photographes et de nous donner une lueur d’espoir, car en dépit de la période compliquée et difficile, il y a d’après les photos des sourires qui s’esquissent, de l’espoir qui s’annonce et on aura certainement de bons moments à vivre”.
+ 450 photographes prises pendant un an dans 150 pays +
Pour sa part, la Directrice générale de l’Institut français du Maroc, Clélia Chevrier Kolačko, s’est dite “ravie” de présenter une exposition unique qui met en valeur le talent artistiques des photographes de l’AFP, une facette méconnue de leur travail, notant que cette exposition répond à la stratégie de l’Institut français d’investir dans les lieux publics et d’aller à la rencontre du public.
De son côté, la directrice du bureau de l’AFP à Rabat, Sophie Pons, a fait savoir que l’exposition présente des images prises par 450 photographes de l’agence qui ont travaillé pendant un an dans 150 pays pour arriver à donner une vision de la pandémie en travaillant sur le terrain dans des circonstances difficiles quand tout le monde était confiné.
Par ailleurs, le conservateur du musée national de la photographie, Soufiane Er-rahoui, a fait savoir quant à lui que cette exposition, fruit d’une collaboration tripartite entre la FNM, l’AFP et l’Institut français de Rabat, fait partie de la programmation culturelle du musée national de la photographie, relevant qu’il s’agit d’un évènement archipélique qui couvre trois lieux culturels de la ville de Rabat, à savoir le musée national de la photographie, le jardin d’essais botaniques et l’Institut français de Rabat.
“Le principe de cette exposition est de présenter des récits”, a-t-il expliqué, ajoutant que “chaque photographie présente une histoire et représente un témoignage sur la résilience et la résistance de l’humanité face à un ennemi invisible”.