Une attaque à l’arme blanche a eu lieu au sein de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, dans le quartier Jean-Médecin, jeudi 29 octobre tôt dans la matinée à Nice, selon LCI citant des sources policières.
Une personne est décédée (égorgée) dans l’attaque, tandis que plusieurs autres ont été blessés. L’auteur de l’attaque a été interpellé, tandis qu’une équipe de déminage s’est rendue sur place.
Profil de l’assaillant
Selon des sources proches de l’enquête à LCI, les policiers ont retrouvé sur l’assaillant un document émanant de la Croix Rouge italienne. Sur ce document figure son nom, sa date de naissance (29 mars 1999), son lieu de naissance (Tunisie) mais pas de photo.
Ce document permet également de savoir qu’il est entrée à Lampedusa (Italie) fin septembre, puis en France début octobre. Le traité de Prüm stipulant que toute entrée illégale dans l’espace Schengen doit faire l’objet pour les majeurs du prélèvement d’une empreinte digitale, les autorités policières et judiciaires françaises ont demandé aux autorités italiennes un recoupement pour établir formellement son identité. Ces dernières ont confirmé jeudi soir l’identité de l’assaillant, qui se trouvait donc en situation irrégulière sur le territoire français.
Précisions sur l’assaut meurtrier
– Une attaque à l’arme blanche s’est déroulée vers 9 heures dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice.
– Le bilan est de trois morts : deux femmes, dont une égorgée, et un homme tué à coups de couteau dans l’église.
– Le suspect a été interpellé. Gravement blessé, il a été transporté à l’hôpital. Selon un document de la Croix Rouge italienne retrouvé sur lui, et dont les informations ont été confirmées par les autorités italiennes, il s’agit d’un migrant tunisien de 21 ans, arrivé de Lampedusa, en Italie, fin septembre, et en France début octobre.
– Arrivé sur place dans l’après-midi avec Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti, le président de la République Emmanuel Macron a dénoncé « une attaque terroriste islamiste ».
– Le parquet national anti-terroriste se saisit des faits. Une enquête de flagrance a été ouverte pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
– Le plan Vigipirate est porté au niveau « urgence attentat » sur l’ensemble du territoire national. Un conseil de défense et de sécurité aura lieu vendredi matin. Emmanuel Macron a également annoncé le passage « de 3.000 à 7.000 militaires sur notre sol dans le cadre de l’opération Sentinelle, ajoute la même source.