Le 22 mai dernier, alors que le festival international du film battait son plein, le maire de Cannes a remis un trophée à une de nos compatriotes qui porte haut les couleurs de notre pays dans le domaine de la création joaillière.
Coup de projecteur « Les artisans font leur cinéma », c’est dans le cadre de cette opération voulue par le maire de Cannes, David Lisnard, que Mouna Marini a reçu le trophée du meilleur artisan de l’art.
Un magnifique trophée en verre exécuté par des artisans locaux, les fameux souffleurs de Biot, pour récompenser les initiatives locales contribuant à l’organisation du festival de Cannes dans le domaine de l’art, dans le sens très large du terme. Ainsi ce sont huit lauréats qui ont été distingués, parmi eux, et dans la catégorie art et accessoires, notre Mouna Marini nationale, ancien mannequin casablancais, qui a raflé le trophée pour ses créations uniques de bijoux fantaisies.
Son crédo ? La perle. La perle sous toutes ses formes et de toutes les couleurs. L’idée de travailler avec cette richesse antique lui est venue en Guinée-Conakry, alors qu’elle s’y installait avec son mari pour un déplacement professionnel. Les perles du verseau En voyant les béninoises vivant là-bas réaliser des ceintures de protection contre le mal ou pour être plus fertiles – avec des perles qu’elles peignaient elles-mêmes – Mouna tombe sous le charme. Elle intègre d’abord les perles par petites touches dans ses collections de vêtements. Puis, à l’aube d’une énième nouvelle vie, en Côte d’Ivoire cette fois-ci, elle fait une rencontre qui lui permettra de se consacrer entièrement à la confection de bijoux à base de perles de couleurs.
Illi/Article19.ma