Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce samedi :
Le Matin :
• Coronavirus : le Maroc érigé comme modèle de gestion de l’épidémie . Érigé comme modèle de gestion du Covid-19, le Maroc n’a pas lésiné sur les moyens, en particulier financiers, pour faire face à la crise, affirme l’Institut Montaigne. Le think-tank, proche du patronat français, publie dans sa lettre hebdomadaire, une analyse de Larabi Jaïdi, Senior Fellow au Policy Center for the New South, dans laquelle ce dernier revient sur la situation sanitaire actuelle au Maroc, les impacts économiques et la stratégie de sortie de crise. Au Maroc, au lendemain des premiers signaux de l’épidémie du Covid-19, des actions ont été très rapidement engagées pour minimiser la portée de la chaîne de contamination avec la mise en place de « postes de commandement Coronavirus » aux échelles territoriales appropriées pour assurer la veille et la coordination, avec les services sanitaires, de l’identification et de la localisation de l’épidémie, affirme l’auteur de l’analyse.
• Fès: Le CRT pour une nouvelle stratégie de développement du tourisme interne . Le président délégué du Conseil régional du tourisme (CRT) de Fès, Jawhar Mhammed Yassir, a plaidé pour une nouvelle stratégie de développement du tourisme interne, pour réduire l’impact de la crise du Covid-19. ‘’Tous les professionnels du tourisme, Etat et acteurs publics doivent se pencher sur une évaluation globale et objective de l’offre touristique nationale, à travers la mise en place d’une nouvelle stratégie intégrée de développement pérenne du tourisme interne’’, a-t-il dit. Ce chantier doit passer nécessairement, selon lui, par une recherche appliquée, impliquant tous les acteurs, de solutions concrètes et réalisables pour essayer de maintenir, de fidéliser et d’intéresser davantage les touristes marocains par les attraits matériels et immatériels de leur pays.
Libération :
• Le Maroc appelé à renforcer ses relations avec l’Afrique et l’UE . Maroc de l’après Covid-19 a été le thème d’un débat organisé jeudi par la Fondation Lafqui Titouani en présence de Moussaoui Ajlaoui (chercheur au Centre d’études pour l’Afrique et le Moyen-Orient), Larbi Jaidi (économiste et membre de la Commission spéciale chargée de l’élaboration du nouveau modèle de développement), Driss Azami El Idrissi (membre dirigeant du PJD) et Driss Bensaid (professeur de sociologie à l’Université Mohammed V à Rabat). Pour Larbi Jaidi, il y a deux sources de financement de l’économie : la politique financière et la politique monétaire. Pour dépasser les effets négatifs sur son économie, le Maroc a donc besoin d’une politique de régulation et d’orientation fondée sur une finance publique forte et audacieuse et sur une politique monétaire équilibrée ». S’agissant de la problématique de l’informel, il a souligné qu’il n’y a pas de critères pour bien définir les catégories sociales travaillant dans ce secteur, leurs activités, etc. Cela permettra, selon lui, de trouver des solutions à cette problématique et de l’intégrer dans l’économie formelle.
• Taounate: 33.000 masques produits par les centres de formations des femmes . Des bénéficiaires des centres de formation et d’intégration des femmes à Taounate ont produit à ce jour 33.000 masques de protection, lesquels sont distribués gracieusement aux catégories vivant dans une situation de précarité. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une série de projets menés par l’Initiative nationale pour le développement humain, en vue de contribuer aux efforts visant à enrayer la propagation du coronavirus et à alléger ses répercussions sur la population, selon la Division de l’action sociale (DAS) de la province de Taounate. Une enveloppe de 100.000 DH a été mobilisée, à cet effet, dans le cadre du programme d’accompagnement des personnes vulnérables, faisant partie de la troisième phase de l’INDH. Cette action est réalisée en application d’un accord de partenariat entre l’INDH, la délégation provinciale de l’Entraide nationale et l’association « Joussour ».
Al Bayane :
• Réunion à Rabat sur la gestion de la période post-confinement par les tribunaux . Une réunion a été organisée jeudi à la Cour de cassation à Rabat pour débattre des modalités de gestion de la période post-confinement par les tribunaux de la période de l’après-confinement. Ce débat vient contribuer à l’élaboration de la vision assortie d’un plan opérationnel pour la période de l’après confinement dans les tribunaux du Royaume, a indiqué le ministre de la Justice Mohamed Ben Abdelkader dans une déclaration à la MAP. « La loi régissant l’état d’urgence sanitaire couvre plusieurs secteurs dont celui de la justice. Ainsi après la levée du confinement, les tribunaux retrouveront leur dynamisme », a-t-il relevé, soulignant que eu égard aux affaires et dossiers cumulés, il est primordial de prendre des précautions avant la reprise de l’activité dans le secteur.
• Agriculture et pêche maritime: la mobilisation devra se poursuivre et se renforcer après Aid Al Fitr . L’activité des secteurs agricoles et de la pêche devra se poursuivre et se renforcer, auprès de l’ensemble des acteurs avec un regain d’activité au sein des différents maillons et unités de la chaine de valeur, à la fin de la période du Ramadan et d’Aid Al Fitr, selon le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid 19, les secteurs agricoles et de la pêche ont réussi, depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire au Maroc, à maintenir leurs activités et leurs productions, indique jeudi le ministère dans un communiqué, rappelant que l’activité s’est ainsi poursuivie tout au long de la chaîne de valeur permettant un approvisionnement régulier et suffisant du marché en produits alimentaires agricoles et de la pêche.
Akhbar Al Yaoum :
• La CGEM dévoile son plan post-Covid . La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a présenté sa proposition relative au Plan de Relance de l’économie nationale. Consolidé autour de 25 Plans de Relance Sectoriels et de 508 propositions de mesures émanant des Fédérations professionnelles, ce Plan s’articule autour de 3 principaux axes à savoir « la sauvegarde de l’Offre et de sortie saine de la crise, « la stimulation de la Demande par un rôle plus interventionniste de l’État » et « la mise en place de mécanismes transverses pour l’accélération de la transformation de l’économie nationale ». Ledit plan, « qui se veut intégré, massif, cohérent et équilibré entre l’État, le secteur privé et le citoyen, est l’aboutissement d’un chantier de concertation lancé par la CGEM à la mi-avril dernier auprès de l’ensemble de sa Gouvernance – Membres du Bureau, Fédérations, CGEM Régions, Groupe Parlementaire et Commissions ».
• Nabil Benabdellah appelle à la création d’un impôt sur la fortune. Les secrétaires généraux du PJD, du PPS et du PI ont insisté sur l’impératif de renforcer la démocratie et impliquer les partis politiques dans le débat public autour de la lutte contre le Coronavirus. Lors d’une vision conférence, Saâd Dine El Otmani a fait savoir que le gouvernement est ouvert aux partis politiques, aux syndicats et aux organisations professionnelles pour débattre de l’assouplissement du confinement, estimant qu’à la sortie du confinement, les gestes barrières seront essentiels pour lutter contre la propagation de l’épidémie. De son côté, Nabil Benabdellah a salué les aides sociales que le gouvernement a fourni à près de 4 millions de bénéficiaires, appelant à l’accélération de la mise en place du registre social unifié et à la création d’un impôt sur la fortune et sur les domaines agricoles. Nizar Baraka a insisté, pour sa part, à la création d’un mécanisme politique pour le suivi de la situation liée à la crise pandémique, en plus d’un dispositif social garantissant la contribution des syndicats, appelant à parvenir à un nouveau contrat social.
Al Massae :
• L’interdiction des déplacements entre les villes compromet la reprise des activités économiques. Si des entreprises ont reçu le feu vert pour reprendre leurs activités, la question qui continue de les préoccuper est celle du transport. En effet, au moment où les déplacements entre les villes sont interdits, et dans l’absence de moyens de transport public, les entreprises se demandent comment est-ce que les salariés pourront rejoindre les lieux de travail.
• Redéfinition du protocole de prise en charge des personnes atteinte du Covid-19 . Dans une circulaire le ministre de tutelle, Khalid Ait Taleb, souligne que la prise en charge se fait en milieu hospitalier, avec un suivi rigoureux de l’état de santé du patient afin de détecter précocement tout signe d’aggravation. La personne contaminée, même si elle est asymptomatique, se voit administrer le traitement de 1ère intention pendant 10 jours». Si aucune amélioration n’est observée pendant cette période, le nouveau protocole recommande de prolonger de 5 jours le traitement de 1re intention avant d’envisager un passage au traitement de 2e intention. La circulaire revoit également les critères de guérison, et souligne qu’une rémission ne peut être confirmée «qu’à l’issue des 10 jours de traitement, avec une amélioration clinique nette, dont une apyrexie (absence de fièvre) durant au moins 3 jours et une normalisation du bilan biologique.
Assahra Al Maghribia :
• Publication d’une circulaire sur les mesures de reprise de travail dans les établissements publics après le déconfinement. Le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration vient de publier une circulaire sur les procédures et les mesures de reprise de travail dans les établissements publics, après la levée de l’état d’urgence sanitaire. Dans cette circulaire, signée par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun, le département de tutelle invite les fonctionnaires et employés des établissements publics et des collectivités locales, qui ont précédemment bénéficié des facilités accordées par la circulaire du ministre du 16 mars 2020, à rejoindre progressivement leurs lieux de travail et à mettre en œuvre les dispositions de cette circulaire.
• Damane oxygène: 17.600 entreprises ont bénéficié de 9,5 milliards de dirhams. Le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration (MEFRA) a fait le bilan d’implémentation des principales mesures décidées par le Comité de Veille Économique (CVE) qui a tenu sa 8ème réunion de travail en mode visioconférence. Ainsi, pour les entreprises, le rythme de traitement des dossiers de crédit garantis par l’Etat « Damane oxygène » s’est accéléré, indique le ministère dans un communiqué, faisant état de 17.600 entreprises qui en ont bénéficié pour 9,5 milliards de dirhams (MMDH). Pour le secteur formel, 134.000 entreprises ont déclaré 950.000 salariés en arrêt provisoire de travail en avril dernier, fait savoir le ministère, précisant que les indemnités les concernant ont été validées et payées le mercredi 13 mai.
Al Ahdath Al Maghribia :
• 87% des contaminés détectés jeudi étaient asymptomatiques . Les tests effectués sur les cas contacts asymptomatiques ont donné leurs fruits. Il s’agit d’une démarche adoptées dans les milieux industriels et professionnels après l’apparition de plusieurs foyers de contaminations dans ces endroits. Le directeur de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Mohamed El Youbi, a, à cet égard, relevé que la 87% des nouveaux cas recensés jeudi dernier ont été détectés à travers le suivi médical des personnes-contacts, alors qu’elles ne présentaient aucun symptôme, notant que le nombre de personnes-contacts ayant bénéficié de suivi médical a atteint, jusqu’à présent, 40.469.
• Marchés/Ramadan: un approvisionnement normal et des prix en baisse. La commission interministérielle chargée de l’approvisionnement, des prix et du contrôle des prix et de la qualité réunie, jeudi, a fait état de la poursuite normale de l’approvisionnement des marchés dans l’ensemble des préfectures et des régions du royaume en produits de première nécessité de manière très satisfaisante. « La commission interministérielle, et à la lumière de l’examen des rapports des départements ministériels concernés et les statistiques détaillées relatives à l’approvisionnement du marché et la situation de la production actuelle et prévisionnelle, a enregistré la poursuite normale de l’approvisionnement des marchés dans l’ensemble des préfectures et des régions du royaume en produits de première nécessité de manière très satisfaisante », indique le département des Affaires générales et de la gouvernance relevant du ministère de l’Économie, des Finances et de la réforme de l’administration dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion.
Al Alam :
• Prioriser les projets structurants pour dynamiser l’économie nationale. Le président de l’Alliance des économistes istiqlaliens, Abdellatif Maâzouz, a appelé permettre aux petits métiers, tels que les artisans, à reprendre leur activité, eu égard à l’impact de l’arrêt de l’économie, qui coûte environ 3% du PIB par mois. Avant l’avènement de la crise, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait lancé plusieurs projet structurants d’envergure, a rappelé Maâzouz, appelant à investir dans ces projets, dont ceux liés à la politique hydrique du Royaume et ceux liés aux énergies renouvelables, en plus du programme Intelaka pour l’appui et la promotion des TPME.
• Relance économique: Lancement de nouveaux produits de garantie en faveur des entreprises . Le Comité de veille économique (CVE), réuni jeudi en mode visioconférence, a lancé deux nouveaux produits de garantie des crédits en faveur des entreprises pour la relance de l’économie, a annoncé le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration. Le premier produit est « Relance TPE » qui est une garantie de l’Etat à hauteur de 95% pour les crédits de relance de l’activité, accordés aux TPE, commerces et artisans dont le chiffre d’affaires (CA) est inférieur à 10 millions DH (MDH), indique un communiqué du ministère, ajoutant que ces crédits peuvent représenter 10% du CA annuel. Le deuxième est « Damane Relance », une garantie de l’Etat variant entre 80% et 90% en fonction de la taille de l’entreprise. Cette garantie couvre les crédits accordés pour la relance de l’activité des entreprises dont le CA est supérieur à 10 MDH. Ces crédits peuvent atteindre 1 mois et demi de CA pour les entreprises industrielles et un mois de CA pour les autres, fait savoir le communiqué.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• Les pharmaciens ont reçu plus de 51 millions masques. A la date du 18 mai, 51,5 millions de masques ont déjà été livrés aux pharmaciens. Une étude publiée par Dr. Abderrahim Derraji, initiateur et responsable du site medicament.ma, s’est intéressée à la disponibilité des masques et des gels hydro-alcooliques dans les pharmacies pour mieux lutter contre la propagation du Covid-19. Il en ressort que le circuit pharmaceutique s’est révélé performant pour la distribution des masques non médicaux. Par Contre, la forte demande exercée sur les masques médicaux à l’international et les prix bas imposés par l’administration compromettent leur disponibilité chez les pharmaciens. Ainsi, cette étude, qui a été menée du 1er au 15 mai auprès de 1.067 pharmaciens sur tout le territoire, révèle que 95,7% des pharmaciens détenaient les masques subventionnés en stock. Dans le détail, 30,7% des pharmaciens disposent de 5 à 20 boites en stock, 34,1% de 20 à 50 boites, 30,8% ont plus de 50 boites en stock et 4,3% entre 0 et 5 boites.
• Les députés se félicitent de l’élargissement du champ des concertations . La Chambre des représentants s’est félicitée de la décision d’élargir le champ des concertations avec les partis politiques, les organisations syndicales et les acteurs économiques sur l’élaboration d’un projet de loi de finances rectificative, qui sera prochainement présenté par le gouvernement devant l’institution législative. A l’issue d’une réunion tenue mardi entre le président de la première Chambre, Habib El Malki, et les chefs des groupes parlementaires consacrée au plan d’action de cette institution, les membres du bureau de la Chambre ont débattu des mécanismes de gestion de la crise sanitaire basée sur la gouvernance, l’approche proactive et la communication. Cette rencontre a mis l’accent en particulier sur les données présentées par le chef du gouvernement au sujet de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire et l’importance des acquis cumulés en matière de lutte contre la pandémie du coronavirus et ses répercussions.
Bayane Al Yaoum :
• Rediffusion des cours à distance sur les chaînes nationales pendant les vacances de l’Aid Al-Fitr. Le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé, jeudi, qu’il procèdera à la rediffusion des cours en vidéos à distance destinés à tous les niveaux scolaires sur les chaînes de télévision nationales pendant les vacances de l’Aid Al-Fitr, du 28 Ramadan au 2 Chaoual 1441, à l’exception du jour de l’Aid. En outre, de nouveaux cours seront dispensés sur les chaînes Athaqafia, Laâyoune TV, Tamazight TV et Arryadia à partir du 3 Chaoual 1441, indique un communiqué du ministère, soulignant que cette période sera dédiée à la révision et à la préparation aux examens en se focalisant sur les matières sur lesquelles porteront les examens, indique un communiqué du ministère.
• Un plan d’action pour continuer à lutter contre la propagation du coronavirus dans les prisons . La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a élaboré un plan d’action pour continuer à lutter contre la propagation du coronavirus (Covid-19) dans les établissements pénitentiaires jusqu’à fin août prochain. Dans un rapport sur le bilan des mesures prises pour lutter contre la propagation de la Covid-19 dans les établissements pénitentiaires et le plan d’action élaboré pour poursuivre cette lutte jusqu’à fin août 2020, la DGAPR a précisé que ce plan est basé sur un ensemble de principes, dont le plus important est l’adéquation avec les mesures gouvernementales qui s’appuient sur le principe de progression et d’objectivité dans l’évaluation de la situation épidémiologique dans les villes et régions où sont basés les établissements pénitentiaires. Ce plan d’action repose également sur l’adéquation avec la situation générale des prisons, en particulier sur le plan sécuritaire et sanitaire, et l’adoption de procédures propres aux établissements pénitentiaires qui recensent des cas d’infection au virus.
Rissalat Al Oumma :
• Laftit veut accélérer la digitalisation. Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a adressé une circulaire aux walis et gouverneurs relative à la mise en oeuvre et suivi des chantiers de la dématérialisation des procédures (vers zéro papier). Selon les termes de la circulaire ministérielle, «compte tenu de l’importance que revêtent les chantiers de dématérialisation, les walis et gouverneurs sont invités à veiller à ce que toutes les conditions de leur réussite soient réunies pour atteindre les objectifs escomptés». Les responsables territoriaux sont également appelés à faire part de toute proposition, et bonne pratique, à même de faciliter la mise en œuvre de la dématérialisation des procédures administratives. Signalons que la DGCT mène plusieurs démarches et projets visant zéro papier.
• Les enfants victimes de violences à cause du confinement. Plus de 7% des familles concernées par une étude sur les effets de l’état d’urgence sanitaire, ont fait état d’anxiété, a fait savoir Rajaa Sbihi, présidente fondatrice de l’Association marocaine de la pédopsychiatrie. Selon l’étude, cette anxiété peut engendrer une forme de violence sur les enfants, ajoute Sbihi, notant qu’à travers le monde, l’anxiété et ses effets ont augmenté chez les familles à cause de la pandémie de Covid-19. La violence subies aux enfants a des impacts sur leur vie, leur santé, leur comportement et sur leurs résultats scolaires, prévient-elle, prévoyant qu’à la sortie du confinement les demandes de consultations vont augmenter à cause des effets de cette mesure.