L’Institut royal des études stratégiques (IRES) vient de dévoiler les résultats de l’une des plus grandes études de terrain jamais menées au Maroc, concernant notamment la cohésion sociale et le caractère traditionnel de la société marocaine, bien que cet aspect soit en voie de disparition.
Selon Tawfiq Moulin, président de l’IRES, cité par Akhbar Al Yaoum, ‘’il est temps de passer de la société des relations à celle des droits, renforcer la suprématie de la loi, raffermir le caractère institutionnel de la relation Etat-Citoyens, consolider la médiation et la démocratie participative, agir inlassablement contre la corruption et favoriser le principe de corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes’’.
Les plus importants résultats issus de cette étude, publiées dans un livre, signalent la continuité du rôle « du relationnel » qui jouit de la confiance des Marocains, alors que les structures politiques et civiles sur lesquelles est basée la société moderne ont fait profil bas.
Les conclusions de cette étude menée par l’IRES expliquent dans une large mesure l’ensemble de décisions et politiques initiées dans les dernières années, visant à pallier tout effondrement de la cohésion sociale susceptible de menacer la structure institutionnel de l’Etat.
Les recommandations issues de cette étude sont inédites, dans la mesure où elles ont mis l’accent sur le volet identitaire, appelant ainsi à mettre en œuvre une nouvelle politique concernant l’identité
En bref, cela implique la mise en œuvre de « la politique bilinguistique, le renforcement des acquis du développement du champ religieux, la promotion de la politique de pluralité culturelle, le développement de la recherche en matière des sciences sociales et humaines pour une meilleure compréhension de la société marocaine’’.