Le ministère des affaires étrangères a décidé de suspendre le mouvement d’affectation de ses fonctionnaires à l’étranger au titre de l’année en cours afin d’assurer le fonctionnement normal des différentes missions diplomatiques et consulaires du Maroc à l’étranger, ainsi que les conditions propices à la stabilité professionnelle des agents concernés par le mouvement d’affectation, notamment pour ce qui est de la scolarité de leurs enfants que ce soit au Maroc ou à l’étranger
Selon le site arabophone elaphmorocco.com, une note adressée aux hauts responsables du ministère, aux ambassadeurs et aux consuls généraux par le directeur des ressources humaines du ministère Hicham Ghazri, cette décision a été prise en raison de l’impact de la pandémie du coronavirus sur les plans national et international alors que la plupart des pays ont fermé leurs frontières jusqu’à nouvel ordre et en l’absence d’une vision claire quant aux développements que connaitra cette situation à l’avenir.
+ Il faut attendre le mois de septembre… +
La note de service a indiqué que la Direction des ressources humaines se limitera au cours de cette année à effectuer certains mouvements d’affectation nécessaires et limités, lorsque les conditions internationales appropriées seront réunies, afin de renforcer les missions diplomatiques et les services consulaires qui manquent grandement de ressources humaines, et de les réduire pour ceux qui connaissent un excédent par rapport à leurs besoins.
Concernant le mouvement d’affectation des consuls généraux, la note souligne qu’il sera mis en oeuvre à partir du mois de septembre prochain, en fonction de la situation de chaque pays d’accréditation concerné par le mouvement d’affectation.
La note assure, enfin, que des mesures seront prises pour régler le statut administratif des fonctionnaires devant retourner à l’administration centrale, y compris les procédures exceptionnelles qui permettront le règlement du statut administratif et financier de ceux dont la période de travail dépassera 5 ans dans un même poste ou 8 années consécutives à l’étranger, un retour aux procédures normales étant prévu à partir de 2021.