Un drame. Il y a deux mois, Hakima, 34 ans, originaire de la ville de Driouich, a rejoint la ville occupée de Melilla pour y trouver un travail, mais c’était le coronavirus qui l’y attendait.
La police espagnole a retrouvé le corps sans vie de la jeune marocaine, morte dans des circonstances mystérieuses, dans les toilettes publiques près de la célèbre place des arènes de Melilla où les autorités espagnoles envisagent l’inhumer au cimetière des musulmans, selon Europapress.
La mère de la défunte en appelle, pour sa part, aux autorités marocaines pour que la dépouille de sa fille soit rapatriée et enterrée dans sa ville natale.
« Je voudrais sentir l’odeur de ma fille … Je voudrais enterrer ma fille moi même », a déclaré à Hespress la maman de la jeune femme, qui travaillait elle même par le passé à Melilla, a rapporté le site Hespress.com.
+ Pas de violence physique sur la victime +
Des agents de sécurité privés espagnols a trouvé le corps de la jeune femme marocaine dans les toilettes avant d’en alerter immédiatement la police, ajoute la source espagnole.
L’autopsie effectuée sur le corps de la jeune femme à l’hôpital régional de Melilla n’a pas révélé de violence physique, soulignant que son décès pourrait avoir été causé par un accident vasculaire cérébral, affirme-t-on.
A souligner qu’environ 500 citoyens marocains sont restés bloqués dans la ville de Melilla, après la fermeture des postes frontières en mars. Les autorités marocaines ont rapatrié, vendredi, 200 d’entre eux, d’autres devront suivre dans les prochains jours.
Le gouvernement local de Melilla avait placé les Marocains bloqués dans une salle de « Plaza de Toro » après avoir passé quelques jours dans des tentes temporaires installées dans une des places de la ville au lendemain de la fermeture des postes frontières.
