Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi :
Le Matin :
• Un média salvadorien met en avant l’initiative de SM le Roi visant à contrer la pandémie de coronavirus en Afrique. La nouvelle initiative africaine proposée par SM le Roi Mohammed VI pour contrer la propagation de la pandémie de coronavirus en Afrique est « non seulement pratique et réaliste, mais aussi inclusive et de bon sens », écrit le média salvadorien Cronio. Dans un article publié jeudi sous le titre « COVID-19 et intégration régionale: Le Maroc et l’Afrique exemple pour l’Amérique centrale », le support médiatique salvadorien a mis en avant l’importance particulière de l’initiative royale pour unir les efforts des pays africains afin de relever le défi de la pandémie, rappelant que SM le Roi avait lancé le 15 avril une initiative de chefs d’Etat africains visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner les pays du continent dans leurs différentes phases de gestion de la pandémie. Le journal électronique a souligné que l’initiative de Sa Majesté le Roi est « importante et pragmatique, permettant un partage d’expériences et de bonnes pratiques, pour faire face à la pandémie de coronavirus »
• La création du CNDH a consacré l’engagement volontariste du Royaume dans le système international des droits humains. La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach a affirmé que la création du conseil a consacré l’engagement volontariste du Maroc dans le système international des droits de l’Homme. Dans une allocution à l’occasion de la commémoration du 30è anniversaire du CNDH sous le signe « 1990-2020: la dynamique renouvelée de l’effectivité des droits », Bouayach a souligné que la création du Conseil a également favorisé une interaction inédite au plus haut niveau de l’Etat avec le mouvement des droits de l’Homme et de la démocratie autour des questions pressantes pour la société marocaine.
L’Economiste :
• Assurance : Une ristourne pour les automobilistes. La secousse déclenchée par la crise sanitaire va durement affecter les bilans des entreprises financières. De plus, banques et compagnies d’assurances doivent gérer les critiques sur la gestion de la crise. Les assureurs prévoient de rétrocéder plusieurs centaines de millions de DH de primes aux automobilistes suite à la baisse de la sinistralité durant la période de confinement. Si le choc induit par la pandémie sera rude, la solvabilité serait préservée. Toutefois, la crise devrait accélérer la transformation du secteur aussi bien en termes de digitalisation que d’innovation.
• Franchises: Le chiffre d’affaires baisse de 90%. Selon une enquête récente effectuée par la Fédération marocaine de la franchise (FMF), le secteur a été fortement impacté par la crise sanitaire Covid-19. La baisse d’activité est estimée à près de 90% du chiffre d’affaires. Le scénario potentiel de prorogation du confinement impliquerait l’arrêt total de toute activité pour certaines franchises. Ce qui menace sérieusement de nombreuses enseignes et pourrait aboutir à une fermeture définitive des structures les plus fragiles, ainsi que la perte d’emplois par milliers.
Aujourd’hui le Maroc :
• Transport touristique : Le plan de sauvetage. Les professionnels du transport touristique au Maroc dévoilent leur plaidoyer. L’appel lancé vise en effet l’élaboration d’un plan de sauvetage qui reconsidère la situation du secteur et limite l’impact de la crise sanitaire. La finalité étant de relancer et pérenniser la dynamique de cette branche touristique qui depuis mars dernier est suspendue des suites du contexte pandémique que vit le Maroc depuis près de deux mois. A ce jour, pas moins de 9.100 véhicules sont immobilisés et plus de 11.000 emplois en stand-by. Les inquiétudes se font croissantes quant aux perspectives du fait que le retour à la normale ne se fera qu’au premier trimestre 2021.
• Casablanca: Saisie de 3,5 tonnes de chira. Le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a procédé, aux premières heures de dimanche, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à la saisie de 3,5 tonnes de chira à bord d’un camion de transport routier de marchandise et à l’interpellation de deux personnes, dont une femme, présumées impliquées dans cette affaire. Le camion, qui provenait d’une des villes du nord du Royaume, a été intercepté au niveau de la gare de péage autoroutier « Tit Mellil » près de la ville de Casablanca, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), notant que les opérations de fouilles ont permis la saisie de 106 colis de drogue, d’un poids total de 3,5 tonnes, soigneusement dissimulés dans une cargaison de produits fourragers.
L’Opinion :
• BNRM: Plus de 178.000 consultations de la bibliothèque numérique en avril. Un total de 178.165 consultations de la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) a été enregistré en mois d’avril. Selon des statistiques publiées par la BNRM, le nombre des consultations de la bibliothèque numérique a connu une augmentation en mois d’avril, par rapport à mars, qui a enregistré avec 113.234 consultations, contre 3.933 en février et 2.718 en janvier. De même, le portail bnrm.ma a enregistré 96.491 visites, dépassant de loin le nombre enregistré en mois de mars (16.660 visites), de février (15.292) et de janvier (14.856).
• Marrakech : femmes victimes de violence. Le Parquet près la Cour d’appel de Marrakech a annoncé la mise en place d’une plateforme électronique, via le lien (www.pmp.maM85/index.phptr=149) », pour l’interaction positive avec les plaintes des femmes et des enfants victimes de violence. Cette initiative, précise la même source, intervient dans le cadre du renforcement des canaux de communication mis à la disposition des justiciables. Il s’agit des numéros de téléphone (05.24.44.73.23/ 05.24.44.73.05), de fax (05.24.44.99.04), de l’adresse électronique « camarrakech@gmail.com » et du site web « www.camarrakech.ma ».
Al Bayane :
• Covid-19: « la courbe de l’épidémie s’est aplatie grâce aux efforts des divers intervenants ». La courbe de l’épidémie du Covid-19 s’est aplatie grâce à la réactivité du gouvernement, aux efforts du ministère de la Santé et des divers intervenants, conformément aux directives de SM le Roi Mohammed VI, a affirmé le secrétaire général du Centre hospitalo-universitaire Ibn Sina, Abdelhamid Ouaqouaq. « Pour que ces efforts ne soient pas vains, il est impératif de redoubler de vigilance et d’intensifier les mesures de protection afin de ne pas perdre tout ce que nous avons gagné », a-t-il soutenu dans une déclaration à la presse.
• Covid-19: Lydec continue sa mobilisation au service des habitants du Grand Casablanca. Consciente du caractère vital et stratégique des secteurs dont elle a la charge, tout particulièrement avec la crise du nouveau coronavirus, Lydec, opérateur d’eau et d’électricité dans le Grand Casablanca, continue sa mobilisation pour délivrer au quotidien ses services dans les meilleures conditions à des millions d’habitants de la capitale économique et sa région. Priorisant les travaux urgents nécessaires à la pérennité du service et favorisant les opérations à distance, le délégataire en charge de la distribution d’eau et d’électricité, d’assainissement et d’éclairage public a pris plusieurs dispositions à même de faciliter la relation client et ce, en cohérence avec les décisions des autorités publiques visant à endiguer ce virus qui continue de sévir partout dans le monde.
Libération :
• Dématérialisation de la procédure de qualification et de classification des entreprises BTP. La Commission nationale de qualification et de classification des entreprises BTP intervenant dans le secteur de l’habitat, présidée par le ministère de tutelle, continue à assurer le traitement des demandes de qualification et de classification à distance durant cette période de confinement. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville afin de maintenir la continuité du service public et d’anticiper les répercussions sociales et économiques de la crise sanitaire du Covid-19, indique un communiqué du ministère. « Des réunions à distance de cette Commission nationale se maintiennent chaque semaine auxquelles participent également les représentants du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau et de la Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics (FNBTP) », souligne-t-on.
• Oujda : Fermeture de la prison locale. La Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a décidé la fermeture, à partir de vendredi dernier, de la prison locale de Oujda en raison de son infrastructure vétuste, dont la construction remonte à 1910. Pour ce faire, la DGAPR a procédé au transfert des détenus pensionnaires vers d’autres institutions pénitentiaires proches, précise la délégation dans un communiqué, ajoutant que cette décision intervient en raison de la vétusté de cet établissement construit en 1910, et en réponse à la nécessité de préserver la sécurité des détenus et des fonctionnaires. La décision de fermeture a été prise en attendant l’ouverture de la nouvelle prison locale de Oujda, dont les travaux de construction sont en voie d’achèvement, conclut la DGAPR.
Al Massae :
• Ait Taleb : « Nous ne sommes pas à l’abri en dépit des mesures prises ». « Nous ne sommes pas à l’abri en dépit des mesures prises pour lutter contre la propagation de la pandémie du Coronavirus », a affirmé le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb, tout en estimant que toute précipitation ou démarche non calculée « peut coûter cher ». Malgré les mesures préventives adoptées, quelques développements suscitent bien des interrogations, à l’instar de l’apparition de foyers épidémiques industriels ou familiaux, a-t-il fait observer. Il a également cité les cas d’infection observés chez des jeunes, parmi eux certains se trouvent en état critique, un constat qui nécessite de redoubler de vigilance à l’avenir. Tout en réaffirmant que le Maroc a pu éviter le pire grâce à ses mesures proactives, le ministre a appelé les citoyens à faire preuve d’esprit de responsabilité, de solidarité et de patience.
• Les yeux des Marocains figés sur le R0. Les Marocains ont ces derniers jours les yeux rivés sur le R0, taux de reproduction du coronavirus. En comparaison avec d’autres pays, la situation au Maroc est bien différente car il n’a pas encore atteint son pic épidémiologique même si la courbe de propagation du Covid-19 commence à s’aplatir. Seulement voilà, le R0 n’est toujours pas inférieur à 1 ce qui signifie que la possibilité de prolonger le confinement n’est pas à exclure. Toutefois, certaines régions ont pu neutraliser le virus tandis que d’autres affichent toujours un R0 élevé, Casablanca-Settat et Marrakech-Safi en l’occurrence.
Al Alam :
• Covid-19 : Le Maroc a agi avec « audace et célérité » (El Pais). Depuis l’apparition du premier cas de contamination au nouveau coronavirus, le Maroc a réussi à agir avec « audace et célérité » pour freiner la propagation de la pandémie, affirme le journal espagnol « El Pais ». « Les autorités marocaines ont pu agir avec audace et célérité sur des questions vitales liées à la pandémie », souligne le quotidien à grand tirage, assurant que le Royaume a même anticipé les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le Covid-19. Si l’agence onusienne a recommandé, le 06 avril dernier, l’utilisation de masques pour les malades ou ceux qui s’occupent des patients à leur domicile, le Maroc a ordonné le même jour l’obligation du port des masques dans l’espace public à partir du 07 avril, fait observer la publication. Au total, 160 millions de masques ont été distribués dans les différentes régions du Royaume avec une production quotidienne atteignant 8 millions d’unités, écrit « El Pais », précisant que les masques sont désormais disponibles partout avec un prix unique et subventionné.
• Ramadan : des programmes télé en-deçà des attentes. Certains programmes télé diffusés à l’occasion du mois de ramadan sont toujours en-deçà des attentes. Les téléspectateurs marocains sont de plus en plus nombreux à critiquer ces programmes qui manquent de qualité, d’imagination et de créativité. Cet état de fait s’explique notamment par l’attitude de certains producteurs, qui s’adressent au grand public de manière superficielle sans se soucier pour autant de la qualité.
Al Ahdath Al Maghribiya :
• L’ambassade du Maroc à Ankara poursuit son soutien aux Marocains bloqués en Turquie. L’ambassade du Maroc à Ankara a souligné qu’elle poursuit ses efforts pour accompagner et soutenir les Marocains bloqués en Turquie afin de les aider à surmonter cette situation difficile imposée par l’épidémie de coronavirus. En application des Hautes directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et sur la base des instructions du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, les services de l’ambassade ont procédé dès la fermeture des frontières du Royaume à créer une cellule de crise et à mettre tous les moyens de communication disponibles tels des adresses électroniques et numéros de téléphone à la disposition des Marocains bloqués en Turquie, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, en vue de répondre à leurs besoins et leur apporter soutien en cas de nécessité, indique un communiqué de l’ambassade. Selon la même source, plusieurs Marocains venus en Turquie pour des raisons touristiques ou professionnelles et bloqués dans ce pays ont été hébergés dans les villes relevant du champ d’action consulaire de l’ambassade,
• Situation épidémiologique au Maroc: Vers plus d’instabilité ? L’augmentation des nouveaux cas contaminés au coronavirus fait que la situation épidémiologique au Maroc se dirige-t-elle vers plus d’instabilité ? Malgré l’aplatissement de la courbe de la propagation du Covid-19 durant ces deux dernières semaines, certains sont déjà gagné par un sentiment de relâchement en matière de respect des mesures de prévention, ce qui peut empirer davantage la situation épidémiologique. Akhbar Al Yaoum :
• Recul à 4,87% du taux débiteur global au 1er trimestre 2020 (BAM). Les résultats de l’enquête de Bank Al-Maghrib (BAM) sur les taux débiteurs relatifs au premier trimestre de 2020 révèlent une baisse du taux moyen pondéré global de 4 pbs à 4,87%. Par objet économique, les taux ont reculé de 6 pbs à 4,64% pour les facilités de trésorerie, de 9 pbs à 4,52% pour les crédits à l’équipement et de 18 pbs à 5,16% pour les concours immobiliers, précise BAM dans une note sur les résultats de son enquête sur les taux débiteurs du T1-2020, relevant que les taux ont progressé de 9 pbs à 6,75% pour les prêts à la consommation. Par secteur institutionnel, les taux appliqués aux crédits aux particuliers ont progressé de 9 pbs à 5,64% et ceux assortissant les concours aux entreprises non financières se sont repliés de 7 pbs à 4,70%, selon la même source.
• Examens: Le ministère de l’Éducation nationale consulte les syndicats. Depuis le début de la crise sanitaire au Maroc, le ministère de l’Éducation nationale a consulté, pour la première fois, les syndicats les plus représentatifs pour examiner le processus d’enseignement à distance et imaginer des scénarios possibles pour le passage des examens de fin d’année en tenant compte de l’état d’urgence sanitaire. Cette démarche vise également à assurer le passage des différents examens dans de bonnes conditions et sauver l’année scolaire 2019/2020.
Assahraa Al Maghribiya :
• Ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances de la possession d’un lot d’armes à feu par un Marocain occupant le poste de consul honoraire d’un pays étranger. La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a ouvert une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les circonstances de la possession par un citoyen marocain âgé de 52 ans et occupant le poste de consul honoraire d’un pays étranger, d’un lot d’armes à feu (trois pistolets et des pièces d’un fusil de chasse). Les services de la préfecture de police de Casablanca avaient été informés de la possession par la personne concernée d’un lot d’armes à feu, indique la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, précisant que suite à ces informations une opération de perquisition a été menée à son domicile et permis la saisie de trois pistolets et d’une poignée de fusil de chasse ainsi que de plusieurs cartouches de chasse. Selon les premiers éléments de l’enquête, les armes à feu saisies sont supposées appartenir au père de la personne concernée qui avait auparavant servi dans les rangs de l’armée, ajoute la même source, précisant qu’il disposait des autorisations nécessaires pour la possession du fusil de chasse dont les pièces avaient été trouvées en sa possession.
• La création du MSP, une réponse au « discrédit et au manque de légitimité dont souffrent les séparatistes du +polisario+ ». Le portail chilien « El Siete » a mis en avant la création du Mouvement Sahraouis pour la paix (MSP), soulignant qu’il s’agit d’un « mouvement alternatif » au +polisario+ et « une force politique autonome ». La création en exil récemment du « Mouvement Sahraouis pour la paix » (MSP) intervient en « réponse au discrédit et au manque de légitimité dont souffrent les séparatistes du +polisario+ », écrit « El Siete » dans un article consacré à la naissance de cette nouvelle organisation. Les promoteurs du MSP ont justifié leur initiative par le fait que le +polisario+ « est épuisé et n’a pas la capacité de se renouveler ni la volonté de s’ouvrir aux idées ou aux nouvelles initiatives », alors même que « toutes les initiatives et les efforts dans ce sens ont fini par se heurter à l’intransigeance et à l’arrogance d’une vieille direction accoutumée à l’autoritarisme et à la non-démocratie », note le site chilien.
Bayane Al Yaoum :
• Post-Covid: Le PPP peut servir d’un outil d’attractivité des investissements étrangers. Le partenariat public-privé (PPP) peut devenir un puissant outil d’attractivité des investissements étrangers au service de la relance économique au Maroc après cette période du nouveau coronavirus (covid-19), a souligné l’économiste Abdelghani Youmni. Le Maroc post-coronavirus doit intégrer dans son périmètre de croissance économique des partenariats public-privé productifs, notamment, les IPE (Investissement à Participation Étrangère), a expliqué à la presse le spécialiste des politiques publiques dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée (PSEM). « Les IPE rendront l’innovation, la montée en capital humain et la création d’emplois éligibles en usant des transferts de technologie et de joints ventures à l’instar de ce qu’a fait l’OCP avec les américains IBM et Jacob, avec l’Ethiopie et l’Inde », a-t-il relevé. Ces PPP pourraient être construits avec des écosystèmes européens et américains qui délocaliseront de l’Asie pour des raisons de proximité, de géopolitique ou d’écologie, a-t-il ajouté.
• Confinement: Le rôle de la femme mis en exergue. La période du confinement décrété dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire a mis en avant l’importance du rôle que joue la femme et sa contribution dans le combat face à la pandémie du Coronavirus (Covid-19), a indiqué la ministre de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille, Jamila El Moussali. Lors de sa participation à une réunion à distance autour du « Rôle de la femme dans la reconstitution de la feuille de route culturelle du monde arabe pour l’après crise coronavirus », El Moussali a insisté sur l’impératif de tirer profit des opportunités offertes par cette pandémie, en dépit de ses impacts néfastes, pour un meilleure avenir des femmes, indique un communiqué du ministère. « Cette mutation que connaît le monde et l’humanité entière devrait avoir un retentissement positif sur l’après-crise pour revoir les mentalités et établir de nouveaux comportements », a-t-elle relevé lors de cette réunion initiée par l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), notant que l’autonomisation des femmes sur le plan socio-économique nécessite un grand appui culturel de la société.
Rissalat Al Oumma :• Report des échéances de crédit: l’État et le secteur bancaire prendront en charge l’intégralité des intérêts intercalaires. L’Etat et le secteur bancaire prendront en charge l’intégralité des intérêts intercalaires, générés par le report des échéances des crédits logement et consommation pour la période s’étalant entre mars à juin 2020, a annoncé, le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration. Cette mesure, qui concerne les particuliers dont les revenus ont baissé du fait de l’état d’urgence sanitaire décrété, a été prise lors de la septième réunion de travail du Comité de Veille Economique (CVE) qui s’est tenue vendredi en mode visioconférence, a indiqué le ministère dans un communiqué. Elle est valable pour les personnes ayant des échéances mensuelles de crédit allant jusqu’à 3.000 DH pour les crédits logement et 1.500 DH pour les crédits consommation, y compris ceux contractés auprès des sociétés de financement, a ajouté la même source, notant qu’environ 400 mille personnes devraient bénéficier du report des échéances de crédits.
• Confinement et consommation médiatique des enfants : Recommandations du CSCA. Le Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle (CSCA) a émis, suite à sa réunion à distance du 7 mai 2020, des recommandations relatives à l’exposition et à la consommation médiatique du jeune public durant la période de confinement, mis en place par les autorités pour limiter la propagation de l’épidémie de Covid-19. La situation appelle à ce que l’information du jeune public au sujet des questions sanitaires soit complétée et encadrée par d’autres apports, notamment par le dialogue au sein des familles, a indiqué vendredi la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), précisant que ces recommandations s’inscrivent dans le cadre de sa mission en matière de protection des droits des enfants et de préservation de leur intégrité physique, mentale et psychique des risques éventuels liés aux médias. Le CSCA rappelle ainsi que dans le contexte du confinement, « les risques de surexposition médiatique sont accrus et rendus plus complexes du fait notamment que l’information continue sur la crise sanitaire et l’effort de sensibilisation déployé par les radios et télévisions peuvent être sources d’anxiété pour le jeune public », a souligné la HACA dans un communiqué.Al Ittihad Al Ichtiraki :
• Covid: Un respirateur intelligent artificiel 100% marocain. La Fondation de Recherche de développement et d’innovation en sciences et ingénierie (FRSDISI) a présenté un respirateur intelligent artificiel 100% marocain, réalisé pour répondre aux besoins des centres médicaux accueillant les personnes souffrant de problèmes respiratoires. Nommé « SIRCOS » (Système Intelligent de Respiration Cosumar), ce dispositif médical, parrainé par le groupe sucrier marocain Cosumar, autorise plusieurs modes de ventilation (contrôlée, assistée en pression et assistée contrôlée) répondant aux normes et aux exigences de sécurité et de performance. Il est constitué d’une unité de génération de gaz respiratoire, d’une unité sensorielle et une autre intelligente distribuée à base d’un système expert, outre un régulateur et une base de données avec des paramètres qui peuvent être prédéfinis à distance. « Ce système va répondre à un besoin médical urgent, a souligné Mounir Hassan, directeur général délégué à Cosumar, notant qu’il permettra ainsi d’atténuer les effets de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) et d’aider le corps médical à réussir sa mission.