Chiffres – Selon le dernier rapport annuel de Bank Al-Maghrib (BAM), sur les infrastructures des marchés financiers, les moyens de paiement, leur surveillance et les initiatives, durant l’année 2018, l’émission des billets de banque a concerné un volume de 518 millions de coupures en hausse de 14% par rapport à 2017. Par contre, la destruction a porté sur un volume de 310 millions de billets en baisse de 18%.
Le rapport, dont Article19.ma, a obtenu une copie, l’entretien de la qualité, effectué conjointement par BAM et les CPT (Centres privés de tri) a franchi un volume de 3,1 milliards de billets en augmentation de 5% par rapport à 2017. Cette activité a permis de traiter environ 2 fois le volume des billets en circulation.
Les CPT se sont accaparés 85% du volume traité correspondant à 2,6 milliards de billets en hausse de 6%, soit un rythme identique à l’année précédente. Le traitement des CPT a permis de produire 1,639 milliard de billets valides recyclés directement aux banques et 434 millions de billets valides versés à BAM. Le taux de recyclage qui en découle est de 79%.
Par coupure, les dénominations de 200 DH et 100 DH ont réalisé des taux de recyclage qui s’établissent respectivement à 86% et 79%, soient des taux avoisinants ceux constatés en 2017. Sous l’effet d’un fort usage en circulation provoquant un niveau avancé de détérioration, les billets de 50 DH et 20 DH constatent de faibles taux de recyclage se situant respectivement à 24% et 14%, ajoute le rapport.
+ 1,7 milliard de billets… +
Par ailleurs, à fin 2018, la circulation des billets s’est inscrite en hausse de 7% tant en valeur qu’en nombre pour atteindre 245 milliards de 4% dirhams et 1,7 milliard de billets. La structure en nombre des billets en circulation affiche une prépondérance des billets de 200DH gagnant ainsi un point pour représenter une part de 51%. Les billets de 100 DH ont vu leur part reculer à environ 37%. De leur côté, les 100 DH parts des coupures de 50 DH et 20 DH se sont stabilisées.
A noter que BAM a pour mission de s’assurer de la qualité de circulation fiduciaire. Elle dispose à cet effet du pouvoir exclusif de l’émission, de l’entretien de la monnaie fiduciaire, de la supervision des opérateurs privés en cette activité et du retrait des signes monétaires ne répondant plus aux normes de qualité requises.