Incroyable mais vrai. La wilaya de Rabat a décidé de saisir les 50 vélos-taxis dont le roi Mohammed VI avait supervisé la distribution à plusieurs jeunes dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) afin de promouvoir le transport propre dans la capitale et permettre aux bénéficiaires de disposer d’un revenu stable.
Des sources bien informées ont indiqué à alyaoum24 que les responsables de la wilaya ont décidé d’interdire l’utilisation de ces vélos-taxis faute d’assurance, ce qui menace les jeunes bénéficiaires de retourner au chômage.
Selon la même source, cinq mois seulement après le début de cette expérience, il a été constaté que le projet a été réalisé de manière précipitée et sans étude de faisabilité économique, en ce sens que les bénéficiaires étaient au bord de la faillite en raison d’une faible clientèle et de la faiblesse des recettes qui n’ont pas excédé les 2 000 dirhams depuis le début du projet sans compter les pannes mécaniques.
+ Il faut les sauver du chômage…+
Plusieurs des jeunes bénéficiaires du projet avaient demandé au gouverneur de Rabat, Mohamed Yacoubi, d’intervenir pour les sauver du chômage après la péremption, il y a trois mois, des assurances de leurs vélos et leur incapacité à les renouveler.
Ils ont également indiqué qu’ils n’ont pas pu exploiter leurs vélos pendant deux mois, le temps qu’il a fallu pour les peindre et changer la couleur en plus des pannes mécaniques et de leurs moteurs électriques en moins de trois mois après le début de leur utilisation.
Pour rappel, les 50 tricycles ont été acquis au prix de 250 millions de centimes, soit 5 millions de centimes le vélo, un montant jugé exagéré par beaucoup qui évaluent leur coût à 7500 dirhams l’unité comme le proposent de nombreux commerçants de vélos de fabrication chinoise, tel que le site de vente en ligne Alibaba.