Un phénomène que « les passeurs » et « les réseaux mafieux » de trafic des êtres humains exploitent sans scrupules. Avec la recrudescence du phénomène de l’immigration clandestine de mineurs marocains en Espagne, les journaux espagnols révèlent, chaque jour qui passe, les pires formes d’exploitation et de vagabondage que vivent ces derniers.
Le journal El Periodico a ainsi rapporté que 75 enfants maghrébins, majoritairement des Marocains, ont trouvé refuge dans l’église « Santa Anna » du quartier gothique de Barcelone, alors qu’ils n’ont nulle part où aller.
Selon le prêtre de cette église, Peio Sánchez, ces enfants, en plus de la difficulté de trouver un abri, sont exposés, pour certains d’entre eux, à la prostitution.
Le prêtre, dont l’église est devenu un refuge pour migrants mineurs, a ajouté que ces enfants marocains sont moralement et physiquement dévastés, appelant à une solution urgente pour les sauver de cette situation, surtout que la plupart d’entre eux s’adonnent à la drogue.
Selon le prêtre, une mafia a pris le contrôle de ces mineurs dans les rues de Barcelone, elle leur demande de voler des téléphones portables contre de la drogue et de beaux vêtements pour se prendre en photo et de les poster sur les réseaux sociaux.
Le quotidien espagnol a également publié le témoignage de l’un de ces enfants, Oussama, à peine 13 ans, qui a affirmé souffrir d’une blessure à la main à la suite d’une bagarre à Barcelone, la ville où il était arrivé en provenance des Pays-Bas et de la France.