
L’ouvrage sort le 5 mai, mais son auteur, Peter Schweizer, ancien chercheur de la fondation conservatrice Hoover, fait déjà l’objet d’une campagne de dénigrement. Sur la base de certains extraits du livre, le New York Times, journal de sensibilité démocrate (donc favorable à Hillary Clinton), a publié un article qui met en lumière sur les liens potentiels entre les intérêts de certains donateurs de la Fondation Clinton et le rôle de Hillary en tant que secrétaire d’État. Le quotidien s’intéresse au rôle qu’aurait pu jouer le couple dans l’acquisition par la Russie d’une compagnie minière canadienne, Uranium 1, qui contrôle aujourd’hui un cinquième des réserves d’uranium des États-Unis.
« Tandis que les Russes prenaient progressivement le contrôle d’Uranium One par trois transactions successives entre 2009 et 2013 […] un flux de cash prenait le chemin de la Fondation Clinton. Le président d’Uranium One utilisait sa propre fondation familiale pour faire quatre donations d’un total de 2,35 millions de dollars. Ces contributions n’ont pas été rendues publiques en dépit d’un accord que Madame Clinton avait passé avec la Maison-Blanche »

Un traité négocié en Colombie par la secrétaire d’Etat aurait fait le bonheurfinancier d’un des donateurs.
La Fondation Clinton pèserait environ 2 milliards de dollars.
Article19/NYT-Web