Le mouvement #Masaktach n’épargne pas Saad Lamjarred… (Infographie + vidéo)

Comme à l’accoutumée, le collectif #Masaktach « Je ne me tais pas » réagit à tout événement lié aux agressions sexuelles. Ce mouvement de jeunes dénoncent la tolérance accordée aux agresseurs présumés. En Aout 2018, le mouvement s’est mobilisé face à la révélation de l’affaire Khadija.

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Cette fois-ci, c’est en réaction aux incidents appropriés à l’artiste Saad Lamjarred que le hashtag #Masaktach a été réutilisé. Le tollé provoqué par le mouvement de protestation a été observé par le département E-Réputation & Influence de Tribal DDB, une agence internationale de marketing digital.

Cette analyse met la lumière sur la période la plus active quant aux mentions, et qui s’est étendue du 18 au 26 septembre 2018. A cet égard, les sites web s’accaparent la part la plus grande de mentions avec 42,9%, suivis par Facebook (23%), Twitter (3,69) et finalement Instagram (2,4%).

Cette étude démontre aussi que le genre féminin a participé majoritairement à l’appel du collectif avec un taux de 66,25%. Plusieurs hashtags ont été utilisés en réponse à l’indignation du collectif Masaktach quant aux événements liés à l’artiste marocain : #Chanteur, #Affaire, #Justice, #Saad Lamjarred, #Masaktach, #Viol…

Tribal BDD n’a pas hésité à mettre l’accent sur les différentes langues dont ont été exprimées ces indignations: Français (73,41%) Anglais (9,75%), Arabe (8,32), Portugais (0,31). Faisant écho au niveau international, selon Tribal BBD l’affaire de Saad Lamjarred a été évoquée dans les quatre coins du monde, au Maroc, en France, aux Emirats arabes unis, en Chine et la liste demeure longue.

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