L’ espagnol Dulcesol envisage de lancer une usine de biscuiterie au Maroc

Le groupe espagnol Dulcesol décide de consolider sa présence au Maroc. En effet, le fabricant de viennoiserie, cakes et autres pâtisseries emballées sous la marque Dulcesol, envisage de lancer en 2017 la construction de son usine marocaine. Il faut dire qu’en quatre ans d’implantation au Maroc, le groupe agroalimentaire basé à Valencia a pris le temps de tester le potentiel du marché marocain. Aussi, avec un chiffre d’affaires prévu à près de 100 millions de dirhams en 2017, notamment à travers des distributeurs locaux (quand 20% seulement est réalisé en direct par la filiale Dulcesol Maroc), les ventes au Maroc devraient représenter près de 50% de ceux générés par le marché algérien où le groupe Dulcesol a investi, entre 2012 et 2014, quelques 13 millions d’euros (plus de 140 millions de dirhams) dans une usine à Sig dans la wilaya de Mascara près d’Oran.

Il est à préciser que Dulcesol revendique un chiffre d’affaires consolidé supérieur à 3 00 millions d’euros (plus de trois milliards de dirhams) pour 24 millions d’euros de bénéfice (plus de 260 millions de dirhams) au titre de l’exercice 2015. Son marché domestique où il est co-leader avec son concurrent Panrico, représente encore 85% de son business, mais l’export est un axe stratégique de ce groupe familial dont la création remonte au début des années 1950. La densification des investissements au Maghreb, comme étape préalable à une expansion vers toute l’Afrique, en fait indéniablement partie.

Rappelons que le marché marocain de la biscuiterie totalise près de 2,5 milliards de dirhams (hors confiserie) et reste dominé par l’américain Mondelez (ex Kraft) qui s’est renforcé au Maroc en rachetant l’ex-leader Bimo en 2012 et son dauphin Excelo, la filiale du groupe Anouar Invest qui a connu une croissance phénoménale au cours de ces cinq dernières  années. Ces deux acteurs contrôlent respectivement près de 40% et 25% de parts de marché et résistent encore assez bien face à la déferlante des importations turques.

Source: challenge.ma

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