Revue de presse du vendredi 21 septembre 2018

Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi :

*Le Matin. :

– Renforcer le rôle des conseillers économiques des ambassades du Royaume du Maroc pour asseoir les bases d’une diplomatie économique intégrée et efficace, tel est l’objectif principal du séminaire organisé hier au siège du ministère des Affaires étrangères et de la coopération. Placée sous le thème «La diplomatie économique, un levier de la politique étrangère du Royaume», cette rencontre a constitué une opportunité pour débattre des moyens à déployer pour renforcer l’efficience de l’action diplomatique en matière de promotion du «Label Maroc».

– Les tarifs des hôtels marocains devraient légèrement baisser l’année prochaine. Dans son dernier rapport intitulé «Industry Forecast 2019», le cabinet hollandais BCD Travel table sur un repli allant jusqu’à 2% dans le Royaume. Sur l’ensemble du continent, les prix emprunteraient le chemin inverse, avec une moyenne oscillant de 1 à 3%, soit le même niveau attendu de par le monde.

*Libération. :

– Dans le cadre de la rentrée universitaire 2018-2019, l’Association marocaine des sciences infirmières et techniques sanitaires (AMSITS) a publié un communiqué dans lequel il exhorte le gouvernement à investir davantage dans la formation infirmière, notamment en «appuyant le processus d’universitarisation de la formation des infirmiers au Maroc, mais également, lancer des cycles du master et doctorat en nombres suffisants et dans les différentes spécialités, surtout les masters en management et gestion des projets de santé, ainsi que les masters spécialisés en pratiques avancées». L’AMSITS indique également vouloir «préserver les succès du système de formation de base des infirmiers telle que la gratuité, et de prendre les mesures d’accompagnement nécessaires. ».

– Managem a affiché de bonnes performances au premier semestre de l’année 2018 et a amélioré ses résultats opérationnels. Les résultats enregistrés au terme des six premiers mois de l’année ont permis au leader national des activités minières de compenser le repli de la production de sa filiale SMI. Grâce à la forte contribution des activités cuivre et cobalt, qui représentent 54% du chiffre d’affaires consolidé, Managem a annoncé être parvenu à stabiliser son chiffre d’affaires à 2,474 milliards de dirhams (MMDH).

*L’Economiste.:

– La Direction générale des impôts (DGI) vient de rappeler à ses inspecteurs les conditions d’application du recouvrement forcé telles que prévues par le Code de recouvrement des créances publiques. Le non-respect des étapes graduelles peut entraîner la nullité de toute la procédure. La DGI invite ses inspecteurs à bien étudier les réclamations des contribuables, à s’assurer que toutes les conditions de la procédure ont été respectées et de détecter le moindre vice de forme. Le cas échéant, les services concernés devront reprendre la procédure depuis le début. Pour se prémunir contre ces vices de forme, la DGI demande à ses fonctionnaires de programmer des alertes dans son système intégré des taxations. Ce qui permettra de rectifier le tir de manière spontanée.

– Le marché halal regorge d’opportunité. Certes l’export est déjà une réalité mais le potentiel est énorme. A ce jour, seulement 110 entreprises sont certifiées halal dont 10 en cosmétique et 1 coopérative. Une centaine opère dans l’agroalimentaire. Mais l’offre made in Maroc reste minime par rapport au potentiel existant. Au niveau mondial, ce marché cible 1,7 milliard de musulmans soit 22% de la population mondiale en 2017. Pour accélérer la cadence, les intervenants dans le secteur appellent à intensifier la sensibilisation notamment auprès des PME et surtout les TPE.

*L’Opinion.:

– L’inclusion financière au Maroc constitue l’un des engagements forts de Bank Al-Maghrib (BAM), un levier qu’il a érigé, depuis 2007, comme l’un des principaux objectifs et axes d’une stratégie holistique visant le développement du secteur financier dans le Royaume à l’horizon 2020, a assuré le Wali de BAM, Abdellatif Jouahri. S’exprimant lors d’une table ronde tenue à Amman, Jouahri a relevé que BAM a pris cet engagement en 2013 et l’a réaffirmé dans le cadre d’une feuille de route relative à l’adaptation du secteur financier avec les objectifs du développement durable, lors de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), tenue à Marrakech. Afin d’atteindre cet objectif, BAM a pris une batterie de mesures à travers l’implication des acteurs publics et privés, l’éducation financière, le financement des TPE et des PME et l’encouragement de l’innovation, a-t-il ajouté.

– La Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral, le Syndicat professionnel national des opticiens et la Fédération nationale des kinésithérapeutes physiothérapeutes ont entamé cette semaine un mouvement de protestation pour exiger « une protection effective » de ces professions et la mise en œuvre du cadre juridique y afférent. La Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes a insisté sur la nécessité de faire face à « toute pratique illégale de la médecine dentaire qui entraîne, malheureusement, la propagation des maladies infectieuses graves », tout en plaidant pour une mise en œuvre équitable et rapide des lois 15.99 et 15.98 relatives à la couverture sociale et à la retraite.

*Aujourd’hui le Maroc.:

– En cette période de rentrée scolaire, la question de la déductibilité fiscale des frais de scolarité refait surface et, cette fois-ci, avec bien plus d’insistance. Que ce soit dans le primaire, le secondaire ou le supérieur, et faute d’un enseignement public performant, beaucoup de familles marocaines n’ont d’autres choix que de s’adresser aux établissements privés avec, à la clé, des budgets conséquents. La logique voudrait que ces frais soient déductibles de l’impôt sur les revenus. C’est, en résumé, ce qui commence à gonfler depuis quelques semaines. La loi 01-00 portant sur l’organisation de l’enseignement supérieur public et privé a dûment acté le droit à la déductibilité, mais l’application de ce principe reste entre les mains du gouvernement. Visiblement, aucun des gouvernements qui se sont succédé aux affaires depuis 2000 n’a pris l’initiative de rendre aux familles marocaines un droit qui leur a été accordé il y a 18 ans.

– L’Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental poursuit son combat pour obtenir les subventions d’appui à la scolarité des années 2016, 2017 et 2018. Après son premier sit-in le 19 septembre devant le Parlement à Rabat où 300 personnes étaient présentes, l’Union entamera un deuxième sit-in le 26 septembre. Les associations ne comptent pas lâcher le morceau devant le mutisme de Bassima Hakkaoui, ministre de la famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social. L’Union revendique d’ici la fin du mois de septembre une déclaration de la ministre informant la société civile des recommandations qui ont été retenues par rapport à la subvention d’appui à la scolarité et son cahier de procédures.

*Al Bayane.:

– Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a appelé à l' »amplification » de la dimension économique dans l’action diplomatique afin de répondre aux nouvelles attentes des partenaires du Maroc. S’exprimant lors d’un séminaire au profit des conseillers économiques des ambassades du Royaume à l’étranger, Bourita a souligné que les relations « amicales » entre les nations se conjuguent à présent au sens de rapports mutuellement bénéfiques. « Il ne convient plus de penser à la diplomatie en termes exclusivement politique dans un temps où le pragmatisme économique se fait plus que jamais influent », a-t-il relevé.

– Montrer l’impact des efforts de développement consentis par le Maroc dans ses provinces du sud et le fort bénéfice des populations locales des ressources naturelles de la région, telle a été la mission d’une délégation de la commission du Commerce international du Parlement européen (INTA) du 2 au 4 septembre à Laayoune et Dakhla. Dans son rapport rendu public à l’issue de cette mission, organisée dans le contexte de l’approbation par le Parlement européen de l’accord visant à étendre les préférences commerciales UE-Maroc aux produits agricoles et de la pêche de la région, la délégation d’eurodéputés a, à l’occasion de ses différentes rencontres avec les acteurs locaux et ses visites de terrain, constaté de visu le dynamisme du tissu économique et l’impact du produit de la croissance sur la population locale.

*Al Alam.:

– Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé au Palais Royal à Rabat, la cérémonie de lancement de la 3ème phase de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) (2019-2023), conçue selon une nouvelle ingénierie, pour une enveloppe estimée à 18 milliards de dirhams. Le Souverain a ensuite présidé la cérémonie de signature d’une convention cadre relative à l’appui à la scolarisation et à la lutte contre la déperdition scolaire, chez les enfants issus des familles pauvres en milieu rural. Cette convention, signée par Abdelouafi Laftit et Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, vise notamment à appuyer l’enseignement préscolaire, à renforcer les services d’internat, de restauration et de transport scolaire et à promouvoir les activités parascolaires.

– Le Maroc et l’Inde ont procédé, mercredi à New Delhi, à la signature d’un accord pour le renforcement des services du transport aérien et la promotion de leur sécurité et compétitivité. Les deux parties s’engagent à travers ce partenariat à garantir un haut niveau de sécurité dans le transport aérien bilatéral dans le cadre de leur coopération et permettre aux visiteurs et aux opérateurs touristiques indiens de découvrir la diversité et la richesse de la culture du Maroc.

*Al Ahdath Al Maghribia. :

– La guerre pour la présidence de la Chambre des conseillers s’intensifie. Contrairement à ce qui a été rapporté par les médias sur l’éventuelle reconduction de Hakim Benchamach à la tête de la Chambre, les choses semblent se compliquer, après que le comité exécutif du parti de l’Istiqlal a tranché sur la présentation d’un candidat pour ce poste. Abdessamad Quayyouh, conseiller parlementaire, serait le plus proche pour se porter candidat, selon des source du parti de la balance.

– La troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), dont la cérémonie de lancement a été présidée mercredi par SM le Roi Mohammed VI, a été conçue selon une nouvelle approche inspirée des Hautes orientations royales, a indiqué le wali, chargé de la coordination nationale de l’INDH, Mohamed Dardouri. Cette phase, qui vise à garantir la dignité et à donner espoir, repose sur quatre programmes. Le premier porte sur la réduction du déficit en termes d’infrastructures et de services de base dans les zones sous équipées, le deuxième concerne l’accompagnement des personnes en situation de précarité à travers la prise en charge et la réintégration sociale des personnes vulnérables, le troisième s’assigne comme objectif l’amélioration du revenu et de l’intégration économique des jeunes alors que le quatrième porte sur le soutien du développement humain en faveur des générations montantes à travers l’investissement dans le capital humain, a-t-il expliqué.

*Akhir saa. :

– Plus de 25 organisations politiques, syndicales et civiles ont appelé au retrait du projet de loi-cadre relatif à l’éducation et la formation. Ces organisations protestent contre les dispositions qui mettent fin à la gratuité de l’enseignement au prétexte d’imposer des droits d’inscription pour diversifier les sources de financement. Dans son deuxième congrès tenu à Casablanca, la coalition nationale pour la défense de l’enseignement public a fait savoir que des pétitions seraient lancées pour exprimer le refus collectif de toute atteinte à la gratuité de l’enseignement public, notant la mise en place de commissions locales dans toutes les provinces pour la mobilisation des citoyens et leur sensibilisation à la gravité des dispositions de ce projet. – Le Conseil de gouvernement a examiné le projet de loi 77.17 réglementant la pratique de la médecine légale après la publication par le Conseil national des droits de l’Homme d’un rapport accablant sur la pratique de cette profession au Maroc. Ce texte vise à mettre en place un cadre législatif complet régissant la pratique de la médecine légale et énoncer les dispositions légales à même de conférer une plus grande crédibilité aux certificats et aux rapports d’expertise médicale soumis à la justice dans le cadre du traitement de différents litiges. Le texte vient contribuer à la consolidation des garanties du procès équitable et au renforcement de la politique du Maroc en matière de lutte contre la torture, conformément aux normes onusiennes.

*Akhbar Al Yaoum.:

– Le récent rapport du Département d’Etat sur le terrorisme dans le monde au titre de l’année 2017 a salué les efforts déployés par le Maroc, qui combinent des mesures vigilantes de sécurité, la lutte contre la précarité et l’encadrement du champ religieux. Le Royaume du Maroc est un allié majeur des Etats-Unis hors OTAN, estime le rapport, notant que « le désaccord politique entre le Maroc et l’Algérie au sujet de la question du Sahara demeure une entrave à la coopération anti-terroriste bilatérale et régionale ».

– Le Maroc est un marché promoteur et une destination de prédilection pour les entreprises de Séville, en particulier, et de la région de l’Andalousie (Sud de l’Espagne), en général, selon le dernier rapport semestriel d’Extenda, l’Agence andalouse de promotion du commerce extérieur. Dans ce document, le Royaume figure en deuxième position des destinations suscitant l’intérêt des firmes sévillanes qui cherchent à faire fructifier leur business et ce, juste après le marché nord-américain.

*Al Massae. :

– La situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 23,7 milliards de dirhams (MMDH) à fin août 2018, contre un déficit budgétaire de 25 MMDH durant la même période un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Ce déficit tient compte d’un solde négatif de 15,8 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA), précise la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’août 2018.

– L’industrie automobile au Maroc s’est renforcée par un nouveau site de production qui vient d’être inauguré dans la ville de Kenitra. Il s’agit du groupe Novares, qui est un fournisseur mondial de solutions plastiques. L’usine de Kenitra compte actuellement 70 employés mais les effectifs devraient passer à 225 personnes à l’horizon 2020.

*Bayane Alyaoum. :

– L’Agence marocaine de presse (MAP) a procédé, mercredi à Sydney, à la signature d’une convention de partenariat avec l’Agence de presse australienne (Australian Associated Press -AAP), visant à renforcer la coopération en matière d’échange d’informations et à consolider les relations professionnelles. « Cet accord a pour objectif de lancer un flux de relations professionnelles dense et durable avec nos confrères de l’AAP », a souligné le Directeur général de la MAP, M. Khalil Hachimi Idrissi, faisant savoir qu’il s’agit pour la MAP de « mettre à leur disposition des informations de première main sur le Maroc dans tous les domaines qui font notre actualité économique, politique et culturelle».

– Quelque 231.066 Marocains étaient affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin août dernier, a indiqué le ministère espagnol du Travail, des migrations et de la sécurité sociale. Les Marocains occupent ainsi la première place parmi les travailleurs étrangers extra-communautaires cotisant à la sécurité sociale en Espagne, suivis des Chinois (103.660) et des Équatoriens (74.738). Le nombre total des étrangers affiliés à la sécurité sociale espagnole a atteint 1.987.207 personnes à fin août dernier.

*Al Ittihad Al Ichtiraki. :

– La ville de Mohammedia accueille vendredi une journée d’étude sur la régionalisation et la déconcentration. Cette rencontre, qui sera présidée par Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, rassemblera des élus régionaux du parti et des chercheurs dans le domaine. Elle permettra de discuter des sujets se rapportant à la régionalisation et la déconcentration et de présenter des expériences réussies des pays étrangers, tels que la Belgique, l’Allemagne et le Portugal.

– Le Royaume du Maroc a été gratifié, mercredi à Nairobi, aux côtés d’autres pays africains, pour son leadership et ses contributions significatives à la gestion de l’environnement en Afrique. Le prix de distinction décerné par le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) sous l’égide de l’Union Africaine (UA), a été remis à Mme Nezha El Ouafi, secrétaire d’Etat chargée du développement durable, lors d’une cérémonie organisée en marge de la 7è Session Extraordinaire de l’AMCEN qui a clos ses travaux, mercredi soir, dans la capitale kényane.

*Rissalat Al Oumma. :

– Le ministre Sierra-léonais des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Alie Kabba, a loué, mercredi à Rabat, la vision du Maroc et son rôle pour l’émergence d’une Afrique intégrée, développée, stable et prospère. Dans un communiqué conjoint publié à l’issue de ses entretiens avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Kabba, qui a effectué une visite de travail au Maroc les 18 et 19 septembre, « a exprimé ses vifs remerciements au Royaume pour sa disponibilité à partager son expertise et son savoir-faire en matière de coopération technique ».

– Une délégation de sénateurs français en visite de travail dans le Royaume, a appelé à investir toutes les opportunités offertes par le partenariat économique entre le Maroc et la France, en vue de mettre en place des projets et des programmes qui seront bénéfiques pour les deux pays. Lors de ses entretiens tenus avec le président du groupe de la CGEM à la Chambre des conseillers, Abdelilah Hafdi, la délégation française composée du vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées au Sénat français, représentant spécial de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe l’OSCE, Pascal Allizard, et du président de la Commission des affaires européennes du Sénat, Jean Bizet, a mis l’accent sur le partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne, en particulier, et la France en général.

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