Maroc: Revue de presse de ce weekend

Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :

*La Vie Eco. :

– Le secteur immobilier est un secteur clé pour l’économie nationale puisqu’il y participe à plus de 6% avec des effets d’entrainement en termes d’indicateurs macroéconomiques, avec une consommation de ciment de plus de 14 millions de tonnes et l’emploi qui maintient toujours cent millions de postes, a affirmé dans un entretien le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat, Abdelahad Fassi Fihri. Après une période d’engouement et de prospérité lors des premières années de lancement du programme de logement sociaux, on note un léger tassement, précise le ministre, assurant que la prochaine étape consistera à élaborer une feuille de route pour la redynamisation du secteur de l’habitat.

– La loi relative au don, prélèvement et transplantation d’organes et de tissus humaines promulguée en 2009 sera amendée. Le projet est actuellement au Secrétariat général du gouvernement. Les changements proposés par le Conseil consultatif du don d’organes portent essentiellement sur trois points : l’âge du donneur vivant, l’extension de la liste des donneurs aux membres de la belle-famille et l’élargissement du don aux résidus, os et valves cardiaques. Cette modification permettra de faciliter le don d’organes encore très peu répandu au Maroc, estime Benyoussef Ramdani, chef de service de néphrologie au Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca.

*L’Observateur du Maroc et d’Afrique. :

– Sur les 7.049.000 enfants âgés de 7 à 17 ans, 247.000 exerçaient un travail en 2017, souligne le HCP. Parmi ces derniers, 162.000 leur travail revêt un caractère dangereux, ce qui correspond à un taux d’incidence de 2,3%. Les enfants astreints à ce type de travail sont 76,3% ruraux, 81% masculins et 73% âgés de 15 à 17 ans. Autrement dit, les enfants souffrent partout dans un contexte qui ne leur accorde aucune protection.

– 820 est le nombre des entreprises défaillantes en 2017 en progression de 12% par rapport à 2016. Alarmant. Surtout que cela représente le triple du nombre enregistré en 2009. Selon les chiffres fournis par Inforisk, 40% de ces défaillances sont dues aux retards de paiement. PME et TPE sont les principales concernées. Elles subissent des délais dépassant les 150 jours et paient leurs fournisseurs dans des délais d’à peu près 100 jours selon les membres de l’alliance des économistes istiqlaliens qui, alarmés par la situation, tentent des solutions.

*Le Reporter. :

– Le secteur de la surveillance relancé au Parlement. Les députés ont été unanimes à demander la mise en place d’une loi cadre pour rehausser et organiser le métier de surveillance ou agent de sécurité. Ils ont aussi recommandé d’établir des cahiers des charges et une protection sociale et sanitaire, tout cela accompagné du respect du salaire minimum.

– Les tribunaux font leur révolution numérique. Aucun recul, a affirmé le ministre de la Justice Mohamed Aujjar. Bien au contraire, nombre de tribunaux se sont convertis à la numérisation des dossiers judiciaires et ont même tenu des séances numériques sans se référer aux dossiers, ce qui constitue une première dans l’histoire de la modernisation judiciaire au Maroc, a-t-il précisé.

*Maroc hebdo. :

– 88% des entreprises de presse électronique et de la presse écrite au Maroc affichent un résultat d’exploitation négatif ou nul et environ 98% enregistrent une marge brute négative ou nulle, révèle une recherche sur le secteur en 2016 et 2017. Par ailleurs, 428 journaux sont déclarés auprès de l’administration des impôts pour l’année 2018, contre 349 en 2015 et 223 en 2010.

– La Direction générale des impôts a annoncé avoir déployé trois nouvelles attestations en ligne dans le cadre de son processus de dématérialisation des procédures. Il s’agit de l’attestation d’imposition forfaitaire, l’attestation de non-imposition à la taxe d’habitation et à celle de services communaux ainsi que l’attestation de résidence fiscale. Ces télé-services sont accessibles aux contribuables adhérents aux services SIMPL de télé-déclaration et de télépaiement des impôts en ligne.

*Tel Quel. :

– Les prisons auront leur radio. Une radio faite pour et par les prisonniers. Si le projet de « Radio idmaj » date de 2016, il commence enfin à prendre forme. Une récente réunion, élargie à tous les partenaires, a été tenue pour tracer la voie à suivre pour les prochaines étapes. Il s’agit de la formation des prisonniers qui animeront cette radio et de l’installation des équipements nécessaires. Dans quelques mois, la phase de tests va démarrer à la prison d’Oukacha, à Casablanca, avant que la diffusion ne soit généralisée aux autres établissements pénitentiaires.

– Nouvelles technologies : l’inquiétante fuite des cerveaux marocains. Développeur mobile, data scientist, consultant big data… découragés par le manque de perspectives et des salaires trop bas, les professionnels du digital sont de plus en plus nombreux à quitter le Maroc pur aller travailler en France. Une fuite des cerveaux qui risque de poser problème au royaume, en pleine transition numérique.

*Finances News Hebdo :

– La banque centrale, qui a tenu son deuxième conseil monétaire de l’année 2018, a décidé de maintenir inchangé son taux directeur et a légèrement ajusté à la hausse sa prévision de croissance pour l’année 2018. Elle table désormais sur une croissance de 3,6% en 2018, alors qu’elle prévoyait 3,3% en mars dernier. Cette révision à la hausse s’explique par une campagne agricole bien meilleure que prévu. En mars dernier, BAM s’appuyait sur une récolte céréalière de 80 millions de quintaux. Aujourd’hui et d’après les chiffres du département de l’Agriculture, la campagne céréalière serait de 98 millions de quintaux.

– Le premier défi que doit relever l’audit interne au Maroc consiste à garantir un environnement sain pour sa pratique à travers le renforcement de la culture de l’éthique, de la transparence et la consolidation de la bonne gouvernance, a affirmé le président de l’Institut des auditeurs internes (IIA) du Maroc, Mounim Zaghloul. Le second défi est la transformation digitale et l’innovation, a-t-il poursuivi, notant qu’il est primordial d’adopter une démarche agile et proactive pour accompagner pleinement les organisations, tout en s’inscrivant dans une dynamique de changement.

*Challenge. : – Youssef Amrani, chargé de mission au cabinet royal, qui présidait un panel intitulé « le maintien de la paix en Afrique : tendances et défis », a affirmé que les « défis multidimensionnels auxquels fait face l’Afrique, qu’il s’agisse de la persistance des conflits, la multiplication des acteurs non étatiques, du terrorisme, de la migration ou encore des changements climatiques, doivent être traités en profondeur ». Selon Amrani qui s’exprimait dans le cadre de l’« African peace and security annual conference (APSACO) », a souligné que la complexité et l’amplification de certaines crises sur le continent ont démontré que les opérations de maintien de la paix et les réponses militaires à elles seules ne peuvent être des instruments efficaces de lutte contre l’instabilité, l’insécurité ou l’extrémisme violent, jugeant fondamental d’inscrire les opérations de maintien de la paix dans le cadre d’un processus politique, qui s’accompagnerait à long terme, de réformes politiques, socio-économiques et de développement à tous les niveaux.

– La production culturelle et créative est présente dans la structure des pays. Au Maroc, les exportations de biens créatifs ont atteint 250 millions de dollars en 2012. Elles ont essentiellement porté sur la décoration intérieure et la mode. Les volets les plus importants de la création artistique à savoir le théâtre, la musique, le cinéma et les arts plastiques restent en dehors des performances financières réalisées par les décorateurs et les créateurs de mode. La chanson, la pièce de théâtre et l’œuvre de l’artiste peintre sont largement dépendantes de la « subvention publique ». *La nouvelle Tribune. :

– 2018 a commencé avec des indicateurs assez rassurants pour le marché immobilier. En effet la tendance haussière de l’année a commencé avec le redressement de l’octroi des crédits aux promoteurs immobiliers, qui ont enregistré en janvier 2018 une hausse de 8.7%, a assuré le président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), kamil Taoufik. Pour les perspectives de 2019, Taoufik confie que la FNPI a fait des propositions applicables, dans le mémorandum qu’elle a soumis au ministère de tutelle pour faire réussir le produit destiné à la classe moyenne. Il ajoute que sur le volet du logement social, la fédération a porté une réflexion en concertation avec le ministère dans le but de développer des produits sociaux qui répondent aux besoins des ménages. – Le Conseil de Bank Al-Maghrib a noté que l’inflation a marqué une nette accélération sur les quatre premiers mois de l’année. Cette évolution reflète l’impact de la révision par le HCP en mars dernier de la structure du panier de référence de l’indice des prix à la consommation, ainsi que des hausses notables des prix des produits alimentaires à prix volatils et des tarifs des produits réglementés. Portée par ces chocs temporaires, l’inflation devrait atteindre 2,4% en 2018, avant de revenir à 1,4% en 2019.

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