Le ministre de la Santé, El Houssaine Louardi, est revenu sur le dossier épineux de l’avortement clandestin au Maroc.
M. Louardi, qui a organisé a Rabat une rencontre en début de semaine un débat sur l’encadrement législatif et les exigences de sécurité sanitaire de l’interruption volontaire de grossesse, qualifie le code pénal de dépassé.
À l’ordre du jour, le plan d’action prévu par le ministère pour la lutte contre le phénomène notamment à travers « l’intégration de l’éducation sexuelle » dans les écoles ou encore la révision du Code pénal. Un texte juridique jugé « dépassé » par le ministre.
M. Louardi propose en fait, de réviser ce texte « obsolète » afin d’autoriser l’avortement dans des cas spécifiques tels que « le viol ou l’inceste ».
D’autres arguments ont été étalés afin de convaincre les plus sceptiques de la nécessité d’assouplir la législation. Pour M. Louardi, « la refonte du code pénal » permettra aux médecins de travailler dans la transparence et dans les conditions respectant la sécurité sanitaire.
Article19.ma/l’Economiste