Une vive tension dans le secteur Guerguerat depuis un certain temps due aux provocations et menaces des milices du Polisario. Soutenu par l’Algérie, le Polisario a déployé des éléments armés dans la zone tampon de Guerguerat tout en proférant des menaces de guerre contre le Maroc et contre les participants au Rallye Africa Eco Race.
Les séparatistes du Polisario a mis en place la semaine dernière des barrages dans la zone frontalière entre le Maroc et la Mauritanie et déployé des éléments armés en violation des accords de cessez-le-feu parrainés par l’ONU.
Face à ces provocations répétitives, la patience du Maroc a des limites.
Le journal casablancais Al Massae rapporte ce mardi que le Maroc « a décidé de réagir à ces provocations » en déployant près de Guerguerat des unités de la gendarmerie royale et en maintenant en état d’alerte des hélicoptères de l’armée.
L’inspecteur général des Forces armées royales et commandant la zone Sud a sonné la mobilisation dans les rangs des forces armées royales stationnées dans la région et ordonné le déploiement de centaines de soldats ainsi que des engins militaires à quelques mètres de la frontière mauritanienne, selon le quotidien.
La hiérarchie des FAR auraient également décidé de dépêcher de l’artillerie lourde dans la zone frontalière Guerguerat pour riposter aux milices du Polisario qui y ont mis en place des barrages miliaires et intimidé des camionneurs marocains.
Suite à ces provocations, le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a entrepris des démarches auprès des Nations unies et des membres du Conseil de sécurité pour les alerter sur la gravité de ces provocations et de leur impact sur le processus de règlement de la question du Sahara.
Il a invité la communauté internationale à assumer fermement et promptement sa responsabilité en exigeant le départ immédiat et inconditionnel du Polisario de la zone de Guerguerat
L’ambassadeur Hilale a ajouté que le Royaume condamne vigoureusement ces actes de provocation répétitifs du Polisario, qui violent les accords militaires, mettent en péril le cessez-le-feu en place depuis 1991 et menacent dangereusement la sécurité et la stabilité dans la région.