Un conflit oppose le directeur du journal de l’Istiqlal « Al Alam », Abdellah Bekkali, à son personnel qui l’accuse notamment de porter atteinte à « la liberté syndicale ».
Dans un communiqué relayé par le site arabophone Hespress, le bureau syndical de la société « Arrissala », éditrice du journal, a reproché à Bekkali de « violer au sein de l’établissement toutes les lois et les juridictions consacrant la liberté syndicale » en harcelant certains employés à coups de notes d’explication.
Le bureau syndical dénonce également la gestion « moyenâgeuse » suivie par le directeur de la publication basée sur « la vengeance » à l’égard des responsables syndicaux ce qui a plongé, selon eux, le journal dans « une situation catastrophique ».
Il estime que l’attitude de Bakkali vise à affaiblir l’action syndicale au sein de l’établissement en vue d’imposer ses « plans destructifs ».
Face à ces accusations, Bekkali a estimé que « la qualité de syndicaliste n’accorde pas à un employé des avantages dont ne disposent pas ses autres collègues de l’établissement ».
Il a indiqué à Hespress qu’il avait adressé des notes d’explication à deux membres du bureau syndical à cause de leurs absences répétées sans permission.
« Que tu sois syndicaliste, cela signifie que tu dois être un modèle pour les autres employés », a affirmé Bekkali soulignant que « la loi doit être appliquée à tous ». Et d’ajouter : « Je suis un homme de droit et je connais les droits et les devoirs ».