Kiosks – La « fameuse » vidéo de Zefzafi toujours à la Une de l’actualité

Parmi les grands titres des journaux, la vidéo controversée montrant presque nu le meneur des protestations à Al Hoceima, Nasser Zefzafi, actuellement détenu à Casablanca, a occupé la Une de plusieurs quotidiens en en faisant l’événement le plus marquant des dernières 24 heures.

« Zefzafi… une vidéo suspecte pour aggraver la crise », tel est le titre consacré par Al Ahdath mercredi, illustrant son article à la Une par une photo extraite de la vidéo qu’il a considérée comme « une atteinte à la dignité de Zefzafi » et au sujet de laquelle les responsables ont réfuté leur implication et la justice a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de son enregistrement et la finalité de sa diffusion.
Pour sa part, Assabah a titré : « Enquête sur la vidéo de ‘’mise à nu’’ de Zefzafi, le ministre des droits de l’homme recourt à Facebook et des changements dans les prisons dont la promotion du directeur d’Oukacha ».

De son côté, Akhbar Alyaoum a choisi le terme « Humiliation » pour qualifier ladite vidéo et a consacré plusieurs titres sur sa première page dont « l’Etat commet un crime à l’encontre d’un détenu isolé » en publiant les déclarations de nombreux acteurs des organisations de défense des droits de l’homme dont Khadija Riyadi qui a estimé que la vidéo fait partie des actes qui « menacent le pays et le tirent vers le précipice » et le ministre d’Etat chargé des droits de l’homme, Mustapha Ramid, qui a affirmé qu’il s’agit « d’enfantillage injustifié ».
A son tour, le quotidien Almassae a titré « Zefzafi embarrasse l’Etat : colère des militants des droits de l’homme et des politiques, les réseaux sociaux s’enflamment à cause de la vidéo scandale », et publié des déclarations de Ramid et du père de Zefzafi qui a affirmé que la vidéo est très consternante et qu’il n’en connaît pas l’auteur pour le poursuivre en justice.

Le même journal a également abordé dans un autre article l’enquête sur le retard pris dans la réalisation des projets prévus dans la région du Rif, soulignant que la commission royale chargée de l’enquête devra remettre son rapport au souverain avant la fête du trône ce qui permettra de déterminer les responsabilités et d’entreprendre les sanctions à l’encontre des responsables concernés en cas de négligence de leur part.

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