Le Maroc peut être un partenaire fondamental dans le domaine de lutte contre le trafic illicite de biens culturels, d’après l’ambassadeur d’Espagne au Maroc

Le Maroc peut être un partenaire fondamental dans le domaine de lutte contre le trafic illicite de biens culturels, a affirmé, jeudi à Rabat, l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo Diez-Hochleitner Rodriguez.

Le Maroc, de par sa position géographique, peut être un partenaire fondamental dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, et partant interdire ou empêcher leur importation, exportation et transfert illicites, a souligné le diplomate espagnol dans une déclaration à la presse peu avant sa participation à une rencontre sur le «programme de formation de formateurs en matière de lutte contre le trafic illicite des biens culturels ».

Il a souligné que l’Espagne et le Maroc ont développé plusieurs programmes en ce sens, notamment celui de formation de formateurs en matière de lutte contre le trafic illicite des biens culturels au Maroc, conformément aux engagements des deux pays concernant la mise en œuvre de la convention de l’UNESCO de 1970 relative aux mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels.

Tout en soulignant les liens étroits unissant le Maroc et l’Espagne dans le domaine culturel ayant des racines très profondes qui remontent à 8 siècles, M. Diez-Hochleitner Rodriguez a appelé le Royaume à tirer profit de l’expérience de l’Espagne en matière de lutte contre le trafic illicite de biens culturels, notant que les relations entre les deux pays s’érigent en modèle à suivre dans tous les domaines et à tous les niveaux.

L’ambassadeur espagnol a, à cet égard, souligné que son pays fournira au Maroc l’aide nécessaire, dans le cadre de la coopération bilatérale, pour la formation de l’ensemble des intervenants dans le domaine de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels et pour développer leurs compétences de manière à doter le Maroc de ressources humaines spécialisées dans le domaine de la protection et la préservation du patrimoine culturel.

Il a mis en exergue l’importance de protéger le patrimoine culturel des deux pays, rappelant que le trafic illicite des biens culturels arrive en deuxième lieu au niveau mondial après le trafic de drogues.