Les «Chevaliers du PJD» officiellement poursuivis en vertu de la loi antiterroriste | www.le360.ma

Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Salé, chargé des affaires terroristes, vient de clore l’instruction de l’affaire de trois militants du PJD accusés d’apologie de l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie. Ils seront poursuivis dans le cadre de la loi antiterroriste.

Trois militants du Parti de la Justice et du Développement (PJD), qui s’activent sur les réseaux sociaux sous l’appellation des «chevaliers de la justice» (Fourssane Al Adala), seront poursuivis dans le cadre de la loi antiterroriste.

C’est la décision qui a été retenue par le juge d’instruction près la Cour d’appel de Salé, suite à «l’instruction de l’affaire de ces trois mis en cause qui ont été arrêtés pour des publications sur les réseaux sociaux, publications faisant l’apologie de l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie». Il s’agit en l’occurrence de Youssef Ratmi, Mohamed Harbala et Abdelilah El Hamdouni, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mercredi 15 février. Et de préciser que Me Abdessamad Al Idrissi, avocat des trois présumés accusés, avait demandé au juge d’instruction «de poursuivre ses clients dans le cadre du Code de la presse et de l’édition qui régit également les questions liées à l’apologie du terrorisme».

Ce Code prévoit des poursuites en état de liberté provisoire et des amendes à l’encontre de la personne coupable d’apologie du terrorisme, a expliqué l’avocat. Et d’ajouter qu’il plaidera par la suite devant la Cour pour demander à ce que les trois militants du PJD soient poursuivis, dans le cadre du Code de la presse et de l’édition, en liberté provisoire.

Ces trois militants du PJD ont été arrêtés suite à un communiqué conjoint de Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, et Mustapha Ramid, ministre de la Justice et des libertés, qui demandait l’ouverture d’une enquête sur les publications faisant, dans les réseaux sociaux, «l’apologie de l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie».
«Etant donné que l’apologie d’actes terroristes constitue un crime puni par la loi, conformément à l’article 218-2 du Code pénal, une enquête a été ouverte par les autorités compétentes, sous la supervision du Parquet général, en vue d’identifier les personnes impliquées et d’engager les procédures juridiques à leur encontre», a précisé le communiqué des deux ministères.

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