Indignée par les propos haineux tenus par des internautes à l’encontre de quelques victimes de l’attentat d’Istanbul, une journaliste s’est déchainée contre les auteurs de ces commentaires .
Pour la journaliste libanaise, personne n’a le droit de critiquer le choix faits par les victimes, à savoir celui de fêter le nouvel dans une discothèque en Istanbul.
“Le meurtrier est meurtrier, la victime est victime, et les vivants doivent faire leur choix. Soit se mettre du côté du meurtrier et devenir meurtriers comme lui , soit se mettre du côté des victimes et les soutenir” déclare la journaliste.
“Depuis quand la joie est un crime? Depuis quand voyager est considéré comme un acte terroriste?” s’interroge la journaliste.
Les insultes tenus contre les victimes du carnage, sur des commentaires “terroristes”, équivalent aux balles qui les ont tués, ajoute la même journaliste.
“Ces insultes sont un aspect de terrorisme. Et la peine d’un acte terroriste est connue, que ça soit un terrorisme sécuritaire ou un terrorisme idéologique” souligne la journaliste.
