Réalité marocaine: ces femmes qui gagnent « difficilement » mais « dignement » leur vie (Vidéo)

La femme joue un rôle clef dans la société marocaine. En effet, elle contribue d’une manière considérable au développement du Mato. Et chaque jour que Dieu fait, des milliers de femmes partent tôt le matin au travail exécuté dans des conditions difficiles et ingrates.

C’est dans ce sens, que le magazine électronique casablancais “Ilaiki” a réalisé un reportage illustrant la vie quotidienne de plusieurs femmes exerçant des travaux dures, exercés pendant longtemps et exclusivement par des hommes.

Nous allons découvrir l’histoire de trois femmes: Najat El Amri agent de propreté urbaine, Zhour Ettari gardienne de voiture, et Mi Aicha conductrice de taxi. Les conditions de travail de ces trois courageuses femmes diffèrent mais les raisons qui les ont poussé à sortir restent les mêmes: « gagner dignement leur vie et ne dépendre de personne. »

La journée de travail dure 7 heures pour Najat, soit de 7h du matin jusqu’à 14h00. “Avec le Ramadan et la chaleur, le travail devient crevant mais je fais mon travail et je remercie Dieu…J’espère que les citoyens prennent en compte cela” déclare Najat. Agent chargée de propreté urbaine, Najat estime que les citoyens doivent la respecter et participer eux aussi au maintien de la propreté de leur ville.

Contrairement à Najat, Zhour ne commence son boulot durant Ramadan, qu’à partir de 18h00, mais peut y rester jusqu’à minuit. Selon Zhour, les propriétaires des voitures qu’elle garde ne considèrent pas l’effort qu’elle fourni chaque jour durant son travail. “Ils laissent leur voiture deux à trois heures, et me donnent un ou deux dirhams, » affirme Zhour. “Je ne fais pas ce travail par amour, mais plutôt parce que je suis consciente que si je ne le fais pas je n’aurai pas de quoi subvenir à mes besoins dignement, »ajoute t- elle avec émotion.

Quant à Mi Aicha, elle n’est pas nouvelle dans un domaine « monopolisé » depuis des décennies par les hommes. Mi Aicha a passé 16 ans de sa vie en tant que conductrice de taxi, elle a pu durant toutes ces années, et malgré les difficultés qu’elle rencontrait, garder son sang froid et faire son travail correctement, comme au premier jour. “C’est un métier très difficile pour une femme, mais je m’y suis habituée” explique-t-elle.

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