Au Maroc, une autorisation du ministère de la Justice aurait été accordée pour la mise sur écoute de 30.000 lignes téléphoniques, selon le journal « Assabah ».
Cette mesure aurait été mise en application pour « le monitoring » des élections des chambres professionnelles, des communales et régionales du 4 septembre 2015.
Elle vise en premier lieu « la transparence » de ces élections, décrites par les autorités comme « décisives » dans le processus démocratique enclenché depuis la Constitution de 2011.
L’opération comprend environ 1000 lignes téléphoniques dans la capitale économique, Casablanca. Au niveau national, les autorisations concerne, à priori, les personnes qui jouent un rôle plus ou moins important lors des élections. Des « zones sensibles », dans le nord du royaume sont parmi les plus ciblées, en raison de leur vulnérabilité aux violations, et d’où le recours, si nécessaire, aux procédures pénales.
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