Malheur à celui par qui le scandale arrive. Omar Radi a été convoqué, ce mercredi, par la police à Casablanca pour la 3ème fois, et ce, après sa libération lundi en compagnie de son collègue Imad Stitou, suite à une altercation nocturne avec une équipe de Chouf TV.
Radi devrait se présenter, ce 8 juillet, tôt le matin à la police pour être interrogé sur « une affaire le concernant », a rapporté le site info Alyaoum24.com.
L’ancien journaliste du magazine TelQuel a été convoqué une première fois le 24 juin dernier à la suite de la publication d’un rapport d’Amnesty International qui reprochait aux autorités marocaines un soi-disant « piratage » de son téléphone à l’aide d’un logiciel informatique qui aurait été acquis chez une firme israélienne.
Le gouvernement El Othmani a réagi à cette accusation en dénonçant dans communiqué Amnesty International et en affirmant que l’ONG Britannique tente d’exploiter l’affaire du journaliste Omar Radi pour porter atteinte à l’image du Maroc.
Rabat a exigé des preuves concrètes relatives à l’accusation de l’ONG et attend toujours une réponse claire à ce sujet, selon un officiel marocain.
Par ailleurs, le communiqué du gouvernement a souligné que Radi fait l’objet d’une enquête judiciaire pour « atteinte à la sécurité de l’État » et ses « liens avec un officier de liaison d’un pays étranger ».
A rappeler qu’en mars dernier, Radi a été condamné à 4 mois de prison avec sursis et à une amende de 500 dirhams pour un message diffamatoire à l’encontre d’un juge casablancaise et qui a été publié sur le compte Twitter du journaliste.