Revue de presse du vendredi 18 octobre 2019

Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi: Le Matin :

• La 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, a adopté sans vote, une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices des Nations-Unies pour le règlement de la question du Sahara marocain, et appelé l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général pour trouver une issue politique à ce différend régional. La résolution appuie ainsi le processus basé sur les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara marocain. Le texte loue les efforts déployés dans ce sens, et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU, et les unes avec les autres, afin d’avancer vers une « solution politique qui soit mutuellement acceptable ».

• Les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et l’Union européenne (UE) dans le domaine de la justice ont été au centre d’une rencontre à Rabat, entre le ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader, et l’ambassadrice de la Délégation de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey. Les entretiens ont porté sur plusieurs aspects de coopération et de partenariat entre le Maroc et l’UE, notamment dans le domaine de la justice, a affirmé Benabdelkader, faisant état de la possibilité d’ouvrir de nouvelles perspectives en vue de donner un nouveau souffle à cette coopération bilatérale. La réforme du Code Pénal et la possibilité de moderniser ses dispositions dans le sens de renforcer davantage l’État de droit et les libertés au Maroc a également été évoquée, a ajouté le ministre. « L’UE apporte un important soutien financier et technique dans ce sens, mais aussi de l’expérience, ce qui va permettre aux experts marocains d’acquérir l’expertise nécessaire », a-t-il appuyé.

L’Economiste : • Le PLF 2020 se caractérise par un tour de vis de la douane. L’objectif de cette action est double. D’un côté, il s’agit d’augmenter les recettes douanières qui ont commencé à baisser au cours de ces dernières années sous l’effet du démantèlement et des multiples accords de libre-échange passés par le Maroc avec de nombreux pays. De l’autre côté, le gouvernement vise à protéger la production nationale. Ainsi, sur les tarifs des droits de douane, le ministère de l’Economie et des Finances et de la Réforme de l’Administration a commencé par relever les droits d’importation de 25 à 30% sur certains produits finis et semi-finis.. L’idée est d’améliorer les recettes douanières collectées à ce titre et le déficit de la balance commerciale. Pour ce département, le contexte international est favorable pour procéder à ce relèvement dans la limite des taux consolidés par le Maroc dans le cadre de l’OMC.

• Certaines dispositions du PLF 2020, qui a été examiné jeudi en conseil de gouvernement, commencent à se préciser. Elles concernent notamment l’IS des exportateurs, la taxe sur la valeur ajoutée à l’import, la cotisation minimale, la taxe sur la consommation à l’intérieur, la fiscalité des zones franches… II faudra attendre l’adoption définitive du projet de loi de finances par le Parlement pour être fixé. Ainsi, le barème à l’export qui était jusqu’à présent de 17,5% devrait être réajusté pour remonter à 20% sur cinq ans. Par ailleurs, la fiscalité des zones franches et de Casa Finance City à l’export devrait être abrogée sur cinq ans pour être alignée sur le régime général. EXP.

Aujourd’hui le Maroc :

• Le ministère de l’Intérieur se penche sur le potentiel du centre historique de Casablanca. En effet, la tutelle travaille sur un plan de revitalisation de cette partie de la métropole appelée «quartier Art Déco». L’objectif étant de mettre en valeur ses différentes composantes identitaires que sont principalement son patrimoine architectural et paysager exceptionnel, ses espaces publics ainsi que la diversité de ses activités et fonctions, à savoir services, logement, ou encore équipements. Pour y parvenir, l’Agence urbaine de Casablanca vient de lancer un appel d’offres pour «l’élaboration d’un plan de revitalisation du centre historique de Casablanca – Patrimoine du 20ème siècle» à la suite duquel il sera question d’intégrer ce centre dans la dynamique de développement urbain enclenchée à ses abords, à savoir la réhabilitation de la médina, Marina, Projet Wessal et son nouveau terminal de croisières mais également de faire du centre un espace de cohésion sociale et le support d’un développement urbain durable.

• Code de la mutualité. Le projet de loi de Finances capte toute l’attention mais un autre projet suscite une véritable bataille dans les coulisses. Loin des regards, en effet, les parlementaires tentent chacun selon ses idées de débloquer la situation concernant le code de la mutualité. Un projet adopté depuis plus de deux ans par les députés à la Chambre des représentants puis transféré chez les conseillers sans avancer d’un iota depuis. Aujourd’hui, les forces politiques et syndicales représentées à la Chambre des conseillers se rejettent la responsabilité et les accusations. Et pour cause. Des enjeux, notamment financiers, importants sont en toile de fond. Depuis des décennies, les mutuelles pouvaient fournir des prestations médicales aux affiliés. Une situation tout à fait normale pour certains mutualistes mais surtout les syndicalistes pour qui il faut préserver ce modèle.

L’Opinion :

• Le Comité exécutif (CE) du PI, réuni mardi, a appelé le gouvernement à élaborer des plans d’investissement et de développement à l’échelle nationale et locale, de trouver des modes adaptés pour assurer leurs financements, le tout dans le cadre d’une approche participative avec les acteurs et les instances professionnelles sérieuses. Le CE engage l’exécutif à présenter un nouveau programme gouvernemental, notant que celui-ci s’impose comme nécessité absolue, afin de répondre aux diverses évolutions, de relever les enjeux majeurs du développement, de doter le pays d’une nouvelle génération de réformes, de projets et de stratégies capables de gagner la confiance des différentes composantes de la société.

• L’organisation des Nations-Unies a annoncé la désignation de 30 dirigeants influents du monde de l’entreprise, dont la Marocaine Miriem Bensalah-Chaqroun, en tant que membres de l’Alliance des investisseurs mondiaux pour le développement durable (GISD). Miriem Bensalah-Chaqroun a été désignée membre de l’Alliance en sa qualité d’Administrateur du Groupe Holmarcom et Vice-Présidente Directeur Générale de la société « Les Eaux Minérales d’Oulmès ». Les membres de cette Alliance, créée à l’initiative du Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, travailleront ensemble au cours des deux prochaines années pour que des milliers de milliards de dollars du secteur privé financent les Objectifs de développement durable (ODD). EXP.

Al Bayane :

• L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, Omar Hilale, a affirmé devant la 4ème Commission de l’ONU, que l’autonomie est l’unique et seule solution à la question du Sahara marocain. « Le Royaume du Maroc réaffirme son attachement au processus politique, exclusivement onusien, afin de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis à la question du Sahara marocain. L’initiative marocaine d’autonomie est la seule et unique incarnation de cette solution », a souligné Hilale devant la Commission. A cet égard, il a fait remarquer que le processus politique actuel a pu voir le jour grâce à la présentation, en 2007, par le Maroc, de son initiative d’autonomie pour la région du Sahara, soulignant que depuis, le Conseil de Sécurité a, dans ses résolutions successives, qualifié les efforts du Maroc de « sérieux et crédibles ».

• «Le Maroc et l’Afrique du Sud, les deux plus grandes économies africaines et premières destinations touristiques du continent, ont officialisé la normalisation de leurs relations diplomatiques», écrit le quotidien sud-africain SA People. Le journal, qui se fait l’écho de la présentation par l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani, de ses lettres de créance au Président sud-africain Cyril Ramaphosa, souligne que l’audience présidentielle marque «un dégel» des relations entre les deux pays. «Il s’agit d’un développement majeur pour les deux pays», indique Bruce Marais, un analyste cité par SA People. Le rapprochement entre Rabat et Pretoria aura un immense impact économique et ouvrira le chemin pour la consolidation de l’amitié maroco-sud-africaine», souligne l’analyste. Cette vocation des deux pays leur permet de servir de locomotive pour l’économie africaine, souligne encore Marais, émettant le souhait de voir les deux pays renforcer leur rapprochement.

Libération :

• Les volumes réglés via le système des règlements bruts du Maroc (SRBM) sont passés de 7.563 ordres de paiement en 2006 à 15.774 ordres en 2018, soit une évolution de 93%, selon Bank Al-Maghrib (BAM).Depuis sa mise en place en septembre 2006, le SRBM a connu une progression quasi-régulière des ordres de paiement exécutés. Les volumes réglés via ce système sont passés de 7.563 ordres de paiement à cette date, correspondant à un montant mensuel de 205 milliards de dirhams, à 15.774 ordres représentant un montant mensuel de 396 milliards de dirhams en 2018, soit une progression respective de 93% et 109%, précise BAM dans son rapport annuel sur les infrastructures des marchés financiers et les moyens de paiement, leur surveillance et les initiatives d’inclusion financière au titre de l’exercice 2018. • Une quantité de 1,110 kilogramme de chira a été extraite des intestins de deux ressortissants algériens, au Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd, a indiqué mercredi la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Soupçonnés de trafic de drogue, les suspects, âgés de 30 et 36 ans, avaient été arrêtés le 12 octobre par les éléments de la police de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire marocain vers l’aéroport d’Alger, a précisé la DGSN dans un communiqué. Les deux mis en cause avaient été placés sous contrôle médical au CHU Ibn Rochd pour extraire les capsules de leurs intestins, selon le communiqué qui fait savoir que cette opération s’est soldée par la saisie de quantités de chira conditionnées sous forme de 176 capsules.

Akhbar Al Yaoum :

• Les deux Chambres du Parlement tiendront, lundi prochain, une séance plénière commune consacrée à la présentation du PLF 2020 par le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration. Un communiqué conjoint des deux Chambres indique que le ministre présentera les grandes lignes du projet du budget de 2020, alors que les commissions mixtes au Parlement se pencheront, par la suite, sur l’examen des budgets sectoriels. A noter que le PLF doit être déposé à la Chambre des représentants, au plus tard le 20 octobre. • Les résultats de l’enquête de conjoncture auprès des ménages, menée par le le HCP, montrent qu’au troisième trimestre de 2019, 43,9% des ménages déclarent une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois, 32,5 % un maintien au même niveau et 23,6% une amélioration. Le solde d’opinion sur l’évolution passée du niveau de vie est resté négatif, à moins 20,2 points, contre moins 25,4 points au trimestre précédant et moins 9,5 points au T3-2019. Selon les résultats de l’enquête, 26,7% des ménages s’attendent à une dégradation du niveau de vie au cours des 12 prochains mois, 42,9% à un maintien au même niveau et 26,7% à une amélioration.

Bayane Al Yaoum :

• Durant la période allant de 1er janvier au 14 octobre, le Maroc a fortement contribué à la baisse des flux de migrants clandestins arrivés en Espagne à 24 159 personnes. Il s’agit d’un recul de 50% par rapport à la même période de l’année précédente. Certains médias ibériques ont expliqué cette régression par le rôle important que joue le Maroc pour freiner les flux de migrants clandestins, soulignant que les efforts préventifs des autorités marocaines sont efficaces dans la lutte contre l’immigration clandestine. Ces efforts incluent, entre autres, la prévention de milliers de départs de migrants par voie maritime et le sauvetage de 10 700 migrants, ajoute-on de même source.

• Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Abou Saleh, a indiqué qu’il est primordial de faire émerger des villes intelligentes, durables et innovantes qui soient capables de digérer les progrès incessants des nouvelles technologies de l’information et de la communication en vue de faciliter la vie des citoyens en répondant à leurs besoins dans le long terme. Il a relevé à cet égard que les villes intelligentes apportent des réponses concrètes aux défis liés à l’urbanisation croissante, notant que le taux d’urbanisation au Maroc doit atteindre plus de 73% d’ici 2050.

Rissalat Al Oumma :

• Un rapport de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle indique que l’année 2018 a enregistré un nombre record de dépôts de brevets au Maroc. Cinquième au niveau arabe et 70ème mondial, le Royaume occupe ainsi la première place en Afrique du nord. S’agissant de la protection des marques déposées, le Maroc est 48ème mondial. Selon le même rapport, la part du Maroc en matière de demandes de dépôts de brevets a augmenté de 14,6% par rapport à 2017, précise la même source, indiquant que l’OMPIC a reçu 2537 demandes, dont 2350 déposées par des étrangers résidant au Maroc. • La représentante de la FAO au Maroc, Florence Roll, s’est félicitée des efforts déployés par le Royaume pour éliminer et réduire le taux de la malnutrition. Grâce à ses efforts, le Royaume est parvenu à réduire le taux de malnutrition à 3,7%, soit moins que la moyenne enregistrée dans les pays à revenus moyens, a-t-elle indiqué lors d’une journée de sensibilisation organisée par le Centre international pour la formation à l’environnement de Bouknadel en partenariat avec le bureau de la FAO au Maroc sous le thème « Travailler pour l’avenir, une nutrition saine pour un monde sans faim ».

Al Massae :

• Plusieurs notaires, médecins et avocats font l’objet d’un audit fiscal, a indiqué une source bien informée. Les révisions fiscales, qui ont démarré la semaine dernière, ont été menées auprès de plusieurs bureaux d’études et des dizaines de notaires, poursuit la même source, notant que les responsables fiscaux passeront 3 à 4 mois à examiner les documents comptables, les contrats de vente et les différentes opérations d’enregistrement. La révision fiscale tient compte des paiements de l’IR et la TVA auprès des services fiscaux. • Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a donné des instructions fermes aux Walis et gouverneurs et aux présidents des communes urbaines et rurales pour accélérer le lancement des projets subventionnés par les communes, ont indiqué des sources au journal. Ces instructions interviennent en réaction au retard observé dans la réalisation de certains projets, notamment pour des considérations politiques. La fermeté des instructions du ministre de l’Intérieur s’explique par l’ampleur des projets, et ce malgré l’appui financier octroyé par les communes. TRA.

Al Alam :

• L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, Omar Hilale, a mis en avant devant la 4ème Commission de l’ONU, l’essor politique, économique et social des provinces du sud du Royaume. « Les populations du Sahara marocain prennent part pleinement à la vie politique de la région, notamment à travers une forte participation aux processus électoraux, aux niveaux régional et national. Ces élections ont permis l’émergence de représentants démocratiquement élus dans les organes de la région, tous originaires du Sahara », a fait remarquer Hilale devant les membres de la Commission. Ce sont ces mêmes élus qui participent aux différentes réunions et conférences internationales, en tant que représentants de la région, comme ce fut le cas durant les deux dernières années aux travaux du C24 et lors des tables rondes de Genève, a précisé l’ambassadeur marocain.

• Plusieurs étudiants marocains ont dénoncé le cynisme du consulat de Belgique à Casablanca vis-à-vis de leurs demandes de visas. Selon des sources du journal, plus de 200 étudiants marocains attendent toujours leurs visas bien qu’ils aient accompli les formalités administratives auprès des universités belges. A noter que pour déposer une demande de visa étudiant, chaque candidat doit s’acquitter de 2500 en plus des frais de dossiers. A cet effet, certains étudiants et leurs parents ont manifesté la semaine dernière devant le siège du consulat.

Al Ittihad Al Ichtiraki :

• La Caisse Marocaine des Retraites lance à partir du 21 octobre 2019, l’opération annuelle de contrôle de vie des bénéficiaires de ses prestations, indique mercredi un communiqué de la CMR. Cette opération ciblée, consiste à changer exceptionnellement pour le mois d’octobre le mode de paiement de la pension des personnes concernées, résidant au Maroc, en mise à disposition bancaire (MAD), précise le communiqué, ajoutant que les intéressés ont été informés par courrier postal afin de se présenter auprès de leur agence bancaire pour encaisser leur pension de préférence avant le 31 octobre, et au plus tard le 30 novembre 2019. Selon le communiqué, les pensionnés qui ont reçu leur pension du mois d’octobre par virement bancaire, ne sont pas concernés par cette opération et n’ont aucune démarche à entreprendre auprès de la Caisse.

• La Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) a exprimé devant la 4è Commission de l’ONU, son soutien au processus de négociations en cours sous les auspices des Nations-Unies pour parvenir à une « solution politique » au conflit autour du Sahara marocain. S’exprimant au nom de la CELAC, l’ambassadeur représentant permanent de la Bolivie à l’ONU, a souligné que la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes « continue d’appuyer énergiquement les efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel pour parvenir à un règlement politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara, conformément à la Charte des Nations-Unies et aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité. Al Ahdath Almaghriba :

• Environ 175.000 conducteurs professionnels ont bénéficié de la gratuité de la formation au titre de 2019 et 2020, a annoncé le ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau. Selon les données présentées par le ministère lors d’une réunion tenue, lundi, avec les organismes représentant les conducteurs professionnels au sujet de la formation des chauffeurs professionnels et la couverture sociale de cette catégorie, dans le cadre de l’accord avec les professionnels du transport routier au Maroc, les principales réalisations depuis le début de 2019 concernent aussi les procédures juridiques nécessaires pour concrétiser l’engagement du ministère à raccourcir la période de formation.

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