Dure épreuve pour l’artiste marocain en France. Les autorités judiciaires françaises ont décidé lundi d’accorder « la liberté provisoire » à l’humoriste marocain Abdelfettah Jaouadi poursuivi pour une histoire controversée de « viol » d’une jeune française.
Jaouadi a été interdit de quitter la ville de Grenoble après que son passeport ait été confisqué par la police, a rapporté le site arabophone Adare.ma.
Nadège Roushat, la « victime » dans cette affaire, est âgée de 28 ans et travaille à Grenoble comme vendeuse de produits cosmétiques.
L’affaire a éclaté lorsque la jeune française a prononcé un mot blasphématoire dans lequel elle a qualifié Jaouadi de « fils de pute » après une dispute entre eux et qu’ils se trouvent à l’intérieur d’un appartement appartenant à l’un de ses amis à Grenoble.
Jaouadi n’acceptait pas les violences verbales de la jeune française qu’il a rencontré il y’a un mois, dans une boîte de nuit, avant que cette connaissance ne se développe en amitié et en réunions presque quotidiennes.
Jaouadi, à son tour, a réagi verbalement à la violence de sa petite amie, qui a été suivie d’échanges vifs, de querelles, de heurts entre les mains et du bruit et des cris qui ont forcé les voisin à appeler la police.
Selon Adar.ma, l’humoriste devrait comparaître devant un tribunal de Grenoble le 18 octobre prochain.
Dans une vidéo mise en ligne par Adar, l’artiste marocain remercie ses fans à travers le monde et explique qu’il traverse « une rude épreuve… », en espérant qu’il sera bientôt blanchi par la justice.