Triste événement pour le cinéma français. L’une des figures parfois oubliée parmi les réalisateurs de la « Nouvelle Vague », la cinéaste Agnès Varda est décédée d’un cancer dans la nuit du jeudi à vendredi, à l’âge de 90 ans.
Avec son éternelle coupe au bol et son amour des patates en forme de cœur, Agnès Varda était « une figure du cinéma indépendant, à la fois poétique et engagée, source d’inspiration pour nombre d’artistes », soulignent les médias parisiens ce vendredi, en lui rendant hommage.
Seule représentante féminine de la Nouvelle vague, Agnès Varda laisse derrière elle une œuvre marquée par « l’humanisme et une originalité folle », entre documentaire, fiction et autobiographie, ajoutent-ils.
Parmi les œuvres les plus marquantes de sa filmographie figurent Cléo de 5 à 7, son deuxième long-métrage sorti en 1962, L’une chante, l’autre pas (1977) ou encore Sans toit ni loi (1985) et le documentaire Les Glaneurs et la glaneuse (2000).