Criminalité – Bouznika : Meurtre d’un octogénaire et découverte des corps d’un jeune couple enterrés sous le sable de la plage Dahomey

Alors que les éléments de la gendarmerie royale procédaient à la reconstitution du crime dont a été victime, dans la nuit de lundi à mardi dernier, un ressortissant tunisien lors d’un cambriolage qui a mal tourné, l’un des deux malfrats a révélé qu’il avait tué, une semaine auparavant, un jeune couple et d’avoir enterré leurs corps sur la plage Dahomey.

Selon Hespress, la découverte macabre des corps du jeune couple enterrés sous le sable de la plage ainsi que le meurtre de l’octogénaire tunisien à l’intérieur d’un cabanon fait craindre aux habitants de Bouznika une baisse de fréquentation des visiteurs d’autant que la ville vit essentiellement des revenus générés par l’activité touristique.

La même source a indiqué que plusieurs habitants de Bouznika, qui louent les cabanons de la plage Dahomey, appellent les autorités à multiplier les patrouilles de la gendarmerie dans la zone afin de garantir la sécurité des visiteurs.

Selon le quotidien Aujourd’hui le Maroc, dans la nuit du lundi au mardi, 29 au 30 octobre, dans l’un des cabanons de la plage Dahomey un couple octogénaire dormait, quand l’époux, un Tunisien naturalisé marocain, est réveillé en sursaut par un bruit tout proche. Il n’hésite pas à sortir de la chambre à coucher pour voir d’où il provient. A peine allume-t-il la lumière qu’il remarque deux jeunes hommes qui semblent être des malfaiteurs dont l’un d’eux a sorti son couteau et a criblé le corps de l’octogénaire de coups qui a rendu l’âme.

Ne se rendant compte de rien, l’épouse poursuit son sommeil. Ce n’est que vers le matin du mardi qu’elle découvre son mari corps sans vie, a ajouté le journal.

Alertés, les éléments de la gendarmerie royale de Bouznika se sont dépêchés sur les lieux. Une enquête est diligentée. Moins de vingt-quatre heures plus tard, les deux malfrats sont identifiés. Ils ont été arrêtés mercredi dernier. Il s’agit de deux jeunes hommes, âgés respectivement de vingt-deux et trente ans, dont l’un est un repris de justice.

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