Casablanca-Settat – Des cris s’élèvent contre le CRI…

«Pour vos projet d’investissement, choisissez le Centre régional d’investissement (CRI) de Casablanca-Settat». « Le Centre régional d’investissement de Casablanca-Settat votre partenaire pour la réussite». Ces deux slogans, qui s’affichent sur la page d’accueil du site internet officiel du CRI de Casablanca-Settat, laissent entendre que la voie est balisée pour créer les richesses, booster l’emploi et promouvoir le développement économique et l’environnement des affaires dans la capitale économique du pays. Alors que la réalité en est autre.

En effet, de nombreux investisseurs, qui s’adressent à cette instance, dont la mission est de jouer pleinement le rôle de facilitateur et de catalyseur de l’investissement au niveau territorial, ont l’impression que la politique, mise en place, serait orientée pour entraver cet investissement. Une bureaucratie lourde et étouffante, une opacité, qui interpelle, dans la gestion des dossiers et leur traitement, un retard et des délais qui renvoient aux calendes grecques et d’autres pratiques, qui laissent à désirer, ce qui pousse à croire que le navire navigue sans commandant de bord. Comment arriverait-il alors à bon port ? C’est d’ailleurs la question que se pose le monde des affaires dans la région. La bonne réponse a été donnée par SM le Roi Mohammed VI dans son dernier discours du Trône quand le Souverain a appelé à agir avec célérité pour faire entériner la nouvelle Charte de l’investissement et activer la réforme des Centres régionaux d’investissement. En effet, SM le Roi a appelé à privilégier le mécanisme de décision à la majorité des membres présents, en remplacement de la règle d’unanimité actuellement en vigueur. Idem pour le regroupement des commissions concernées par l’investissement en une Commission régionale unifiée; ce qui permettra de mettre un terme aux blocages et aux prétextes invoqués. Ce message royal est malheureusement tombé dans les sourdes oreilles du directeur du CRI de Casablanca-Settat.

Depuis fin juillet, aucun signal, annonçant le changement dans le sens de la volonté royale, n’est perçu. Pis encore, le directeur du CRI a accéléré et excellé dans le blocage sans en donner même des prétextes. Cet état de fait a poussé des investisseurs, grands et petits, de la Région à lancer une pétition sur les réseaux sociaux. Leur cri sera-t-il entendu par les décideurs du CRI de Casablanca-Settat ?

Joint au téléphone pour apporter sa version des faits, le directeur du CRI de Casablanca-Settat n’aurait pas jugé utile de répondre à nos soins….. Comme il laisse trainer d’ailleurs toutes les autres demandes d’investissement.

Par Ahmed Al Wadih

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